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La déconnexion volontaire aux TIC
La déconnexion volontaire aux TIC
19/01/11
A partir d’une approche genrée, Emilie Genin passe en revue les facteurs qui poussent les hommes et les femmes à laisser leur travail déborder sur leur vie personnelle. Elle prend notamment en compte l’influence des TIC.
Référence:
Émilie Genin « L’empiétement du travail des femmes et des hommes cadres sur leur vie personnelle », Gestion 3/2009 (Vol. 34), p. 128-135.
URL : www.cairn.info/revue-gestion-2009-3-page-128.htm.
Résumé:
Cet article porte sur les multiples formes d’intrusion du travail dans la vie personnelle des cadres. Plus particulièrement, nous nous penchons sur les raisons qui poussent les femmes et les hommes cadres à laisser leur travail déborder sur leur temps personnel. Les résultats d’une enquête par questionnaire montrent que certaines différences entre les femmes et les hommes cadres sont révélatrices des inégalités persistantes. Enfin, nous examinons les implications de ces résultats pour les individus et les organisations. (Source: Cairn)
19/01/11
Un article paru dans la Revue française de gestion en 2006 étudie les conséquences paradoxales des TIC sur les professionnels en entreprise: entre gain de temps et d’autonomie et contrôle accru des salariés.
Référence:
Charles-henri Besseyre des horts et Henri Isaac « L’impact des TIC mobiles sur les activités des professionnels en entreprise », Revue française de gestion 9/2006 (n° 168-169), p. 243-263.
URL : www.cairn.info/revue-francaise-de-gestion-2006-9-page-243.htm.
Résumé:
Il est largement reconnu que les TIC ont contribué à modifier les modes d’organisation depuis une dizaine d’années notamment avec l’usage généralisé des technologies mobiles. Des travaux récents mettent l’accent sur une transformation profonde des situations de travail permise par ces technologies dans le sens d’un développement de l’autonomie et de la responsabilité. Cependant, l’impact des technologies mobiles sur les activités des professionnels en entreprise semble plus complexe: d’une part, impose des exigences nouvelles en raison des modifications de l’espace-temps, d’autre part, donne à ces professionnels un pouvoir renforcé de contrôle sur leurs activités. À partir du cadre théorique proposé par le modèle « exigence-contrôle », les résultats d’une étude exploratoire menée dans dix organisations françaises confirment l’hypothèse de conséquences paradoxales des technologies mobiles sur les situations perçues de travail par les professionnels en entreprise. (Source: Cairn)
19/01/11
Dans cet article sont répertoriées les pratiques de consultation en ligne et les débats que ces pratiques suscitent dans les professions de santé sont soulevés.
Référence:
Bernard Convert et Lise Demailly « Internet et les professions de sante », Réseaux 4/2003 (no 120), p. 241-269.
URL : www.cairn.info/revue-reseaux-2003-4-page-241.htm.
Résumé:
Avec Internet, les professions de la santé et de la santé mentale sont confrontées à la possibilité d’opérer des consultations « en ligne ». A ces possibilités, l’Ordre des médecins en France a réagi en interdisant cette pratique, incompatible avec les principes de la médecine clinique. Il laisse cependant la possibilité d’employer le Net pour certains actes annexes à la consultation en présentiel. Dans le domaine de la santé mentale, la consultation « psy » en ligne existe, malgré la condamnation de la plupart des professionnels. Elle est pratiquée soit par des praticiens favorables à l’expérimentation dans le domaine, soit par des entreprises commerciales qui vendent de la cure « en ligne ». La consultation « en ligne » est l’occasion pour les professions de la santé mentale de débattre de la question de la coprésence et de celle la rémunération de l’acte. (Source: Cairn)
19/01/11
Dans cet article, Gérald Gaglio analyse le cas des individus qui rechignent à adopter le portable et se penche sur leurs motivations.
Référence:
Gérald Gaglio « Pour un regard tempéré sur les « réfractaires » aux biens massivement diffusés », Réseaux 5/2005 (no 133), p. 167-198.
URL : www.cairn.info/revue-reseaux-2005-5-page-167.htm.
Résumé:
Dans la littérature sociologique, les études portant sur les individus ne se laissant pas séduire, sur le long terme, par les produits de grande consommation, sont peu fréquentes. Par contraste, cet article se propose d’analyser le terme « réfractaire », à l’aune du cas de la diffusion du téléphone mobile en France et d’entretiens avec quelques réticents à sa possession. Tout d’abord, l’examen de rares écrits sur la question du refus d’innovations massivement propagés, conduira à retenir le concept de rationalité pour étayer notre raisonnement. Puis il apparaîtra que la non-possession d’un mobile ne peut se comprendre sans la construction d’usages alternatifs et sans l’appréhension des usages des modes de communication médiatisés à l’intérieur d’un système de pratiques. Enfin, la manifestation de la pression sociale poussant à s’équiper, puis sa gestion, amèneront à aborder d’un même mouvement l’absence de possession et l’utilisation minimaliste. (Source: Cairn)
19/01/11
Dans le dernier numéro de la revue Questions de communication, on trouve un dossier tout à fait intéressant sur les non-usagers des TIC. Le résumé ci-dessous (paru sur le site du Comptoir des presses d’universités http://www.lcdpu.fr/livre/?GCOI=27000100285660) présente la revue:
Dans la montée en puissance de l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC), les non-usagers constituent plus qu’une anomalie, en particulier lorsqu’il s’agit de l’internet. Des études récentes montrent l’existence d’un « effet plateau », c’est-à-dire d’un net ralentissement de la croissance des internautes depuis 2002 dans les pays développés, voire d’une stagnation de la proportion des non-usagers de l’internet d’une année à l’autre. Et si ce taux témoigne de la présence d’une frange d’irréductibles, on sait aussi que ces non-usagers peuvent, à plus ou moins long terme, devenir des usagers. A contrario, on sait aussi que des usagers peuvent, à un titre ou un autre, momentanément ou régulièrement, devenir des non-usagers. Dans la littérature scientifique – francophone ou anglo-saxonne – la question des non-usages est rarement posée comme une problématique en tant que telle. Elle y est abordée comme un cas particulier d’usage si ce n’est, la plupart du temps, comme un défaut d’usage. Or, la question du non-usage est suffisamment complexe pour justifier qu’on la traite en tant que telle.
L’une des interrogations consiste donc à savoir, alors que la généralisation des connexions à l’internet est effective dans les pays occidentaux, quelles sont les motivations et facteurs qui expliquent la persistance des non-usages. On montrera ici qu’être non-usager témoigne parfois d’un positionnement (refus de la modernité et de la suprématie des technologies, résistance-s au changement…) qui relève d’un choix délibéré, affirmé ou revendiqué (position de principe). Toutefois, on verra aussi l’émergence de facteurs qui complexifient la cartographie et le rapport entre usages et non-usages.
Référence:
Revue « Questions de communication » n°18, 2010, sur « Les non-usagers des TIC », Presses universitaires de Nancy, janvier2011.
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