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Usages

Les iPhone collectent l’historique des déplacements des usagers

Voir l’article paru dans le journal en ligne du Monde le 21/04/2011.

URL: http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/04/21/les-iphone-collectent-l-historique-des-deplacements-des-usagers_1510753_651865.html#xtor=EPR-32280229-[NL_Titresdujour]-20110421-[zonea]&ens_id=1244271

Etre multitâche, attrayant mais pas toujours efficace

Publié sur le blog de la Licence profesionnelle Journalisme par Elodie Berland le 04/03/2011.

URL: http://lpjournalisme2011.wordpress.com/2011/03/04/etre-multitache-attrayant-mais-pas-toujours-efficace/

Travailler tout en répondant à son courrier ou au téléphone, un œil sur la télé et un autre sur l’écran du tchat, le “multitasking” c’est la capacité présumée de faire plusieurs choses à la fois.
Face à la multiplicité du flux d’informations qui nous entoure, forte est la tentation d’y céder.

Aujourd’hui, cette notion arrive dans notre quotidien et plus particulièrement dans l’organisation de notre journée personnelle et professionnelle.
Les scientifiques se sont penchés sur le sujet, avec un constat nuancé. Faire plusieurs choses à la fois n’augmenterait pas la productivité.

Une incapacité mentale

Dans la revue américaine Sciences, les deux psychologues Étienne Koechlin et Sylvain Charron publient une étude visant à démontrer notre incapacité à faire plusieurs choses à la fois. Pour ce faire, ils créent une mise en scène où les participants se voient proposer une, deux puis trois activités à réaliser. Chaque nouvelle tâche venait s’ajouter à la tâche en cours, et force l’individu à basculer sur un nouveau travail, l’obligeant à annuler sa première activité.

Pendant ce temps, les deux spécialistes analysent l’activité des deux lobes frontaux. Ils constatent alors que ceux-ci sont actifs quand le sujet est confronté à une seule activité. Puis, lorsqu’il faut traiter deux tâches en même temps, chaque lobe frontal est alors affecté à une tâche bien précise. Quand une troisième activité se lance, le nombre d’erreurs explose et le temps de réponse devient alors médiocre.

Un parallèle avec le système informatique

A l’origine le « multitasking » désigne un système d’exploitation, permettant d’exécuter, de façon simultanée, plusieurs programmes informatiques. C’est la multiprogrammation. Les développeurs et analystes-programmeurs savent bien que le travail morcelé prend plus de temps et qu’il est plus facile de travailler efficacement quand on est échauffé, en rythme de croisière. Si on doit s’arrêter pour une raison ou une autre, la reprise est longue et laborieuse.

Des études menées par IBM et Microsoft montrent qu’aux Etats-Unis, un salarié moyen gaspille environ 2,1 heures par jour à cause des distractions causées par le multitâches. Chez Microsoft, certains ordinateurs sont dotés d’un système qui analysent la manière de travailler des employés. Il s’avère que le simple fait de prendre connaissance d’un courrier électronique peut prendre jusqu’à un quart d’heure du temps de travail et amener l’employé à être distrait de son travail pendant près d’une heure, afin de se consacrer aux tâches induites par le message reçu.

Multitâche non, switcher pourquoi pas

Selon le professeur Clifford Nass du département de psychologie de l’Université de Standford, gérer en même temps un flux twitter, un flux facebook, répondre à quatre emails tout en lisant un article peut entraîner de graves troubles sur le plan cognitif. Selon lui, il ne faut pas confondre la capacité à “switcher” d’une activité à une autre avec celle d’être multitâche. Il est en effet possible de transférer l’attention et l’énergie d’un sujet à un autre de manière très rapide. Cependant, la quantité trop importante d’informations empêcherait la personne de reprendre le leadership sur le contenu de son travail et de se faire littéralement submerger. Et de devenir un champion de la non pertinence où tout le distrait.

Les cadres « libérés » par leur smartphone

Article paru sur le site Le Point.fr le 03/02/2011 par Pauline de Saint Rémy: http://www.lepoint.fr/economie/les-cadres-liberes-par-leurs-smartphones-03-02-2011-135287_28.php

« Checker sa boîte pro », envoyer un « petit texto » entre le fromage et le dessert, rester connecté en permanence, y compris les week-ends… Un temps considéré comme de la frime, un excès de zèle ou une forme d’aliénation, ce genre d’attitude s’est très largement banalisé. Rares sont les cadres aujourd’hui qui ne disposent pas des moyens technologiques nécessaires pour travailler en plus de leurs horaires habituels. Mais, contrairement à une idée reçue, cette évolution, qui rend la frontière de plus en plus en plus poreuse entre vie professionnelle et vie privée, n’est pas si mal vécue par les premiers concernés.

Selon un récent sondage OpinionWay pour les éditions Tissot, 73 % des cadres équipés d’un outil de connexion à distance – type BlackBerry, smartphone et autres tablettes – affirment travailler en dehors de leurs heures de bureau. Chez eux, dans les transports, pendant leurs RTT, mais aussi, pour certains, pendant leurs congés maladie… Plus surprenant : les cadres sont presque autant (72 %) à se sentir « libérés » par la technologie, car ils estiment qu’elle les rend « plus responsables et épanouis dans la gestion de leur temps ». Seuls un quart d’entre eux se sentent à l’inverse « aliénés », considérant qu’Internet « fait insidieusement pénétrer le travail dans leur vie personnelle ».

Astuces

Pour Mathilde Bourrier, directrice du département de sociologie à l’université de Genève, ces chiffres s’expliquent par la forte capacité des cadres à « se protéger ». « Certains vont se sentir suivis, traqués. Notamment lorsque le BlackBerry ou l’ordinateur portable est à la charge de l’entreprise, cela crée une pression supplémentaire », explique-t-elle. « Mais en réalité, les études sociologiques montrent que les cadres s’en fichent très souvent. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit de la catégorie où le plus de personnes considèrent leur travail comme une composante du bonheur. Ils sont souvent assez épanouis. Donc ils apprennent à vivre avec ces outils, ils mettent en place des stratégies, ils sont astucieux… »

Les cadres sont, en effet, les premiers à tourner ces nouvelles « contraintes » technologiques à leur avantage, en faisant entrer la vie privée au bureau : presque 80 % d’entre eux disent se servir d’Internet lorsqu’ils sont au travail, soit deux fois plus en moyenne que chez les salariés non-cadres, du public comme du privé. L’immense majorité reconnaît, en effet, volontiers surfer sur des sites d’information, d’achats en ligne ou encore des réseaux sociaux au travail. Une façon, donc, de mettre à profit les évolutions de leur métier.

Reste un effet pervers de cette porosité : d’un côté, Internet « libère » et permet d’être plus organisé, en faisant, par exemple, des courses sans sortir de son bureau ; de l’autre, le mélange des genres et le « toujours connecté » augmentent le « culte de l’urgence » et le sentiment d’être débordé. D’où l’émergence, pour l’instant marginale, d’une nouvelle tendance, comme s’en amuse Mathilde Bourrier : « À une époque, c’était un signe de distinction d’avoir son téléphone professionnel branché en permanence. Aujourd’hui, le chic serait plutôt de ne pas en avoir… » Avis aux chasseurs de tendances, donc : pour être in aujourd’hui, mieux vaut être out.

Les dérives d’Internet au travail

Publié par Amandine Crespin sur le blog de la Licence Professionnelle en Journalisme le 17/04/2011: http://lpjournalisme2011.wordpress.com/2011/04/17/les-derives-dinternet-au-travail/

Les technologies de l’information et de la communication prennent de plus en plus de place dans notre vie au point qu’elles nous accompagnent dans chacun de nos déplacements, aussi bien au bureau qu’au domicile. Le mobile, l’ordinateur portable et l’internet sont généralement accusés d’empiéter sur notre espace personnel puisque l’on peut ramener du travail chez soi, rendant ainsi la frontière de notre vie privée et vie professionnelle floue. Mais, on oublie parfois que la situation inverse est possible. Consultation de Facebook et autres réseaux sociaux sur le lieu de travail ainsi que l’envoie de mails personnels impliquent qu’on ramène du privée au bureau. C’est alors que commencent de possibles abus…

Qui ne connaît pas internet? Cet outil formidablement répandu en France dans les années 90 et qui depuis ne cesse de se développer. De nos jours, l’internaute accède à des pages de partage d’information (forums, blogs, réseaux sociaux, encyclopédies participatives,…), à des médias en ligne (télévisions, radios,…) et à des sites « e-commerce » (boutiques en ligne). Les particuliers s’y sont mis mais également les entreprises. Le taux de pénétration d’internet dans les grandes entreprises est supérieur à 95% tandis qu’il est de 85% dans les PME. Les sociétés ont une utilité du web car cela leur permet, entre autre, de rester en contact à distance avec leurs clients, situés dans le monde entier. Internet est un outil professionnel mais qui est de plus en plus utilisé à des fins privées au travail.

Double usage d’internet au bureau : professionnel et privé

Olféo, un spécialiste du filtrage d’URL, a réalisé une étude en 2010 sur l’utilisation d’internet au bureau. Il dresse le constat suivant : les salariés passent en moyenne quatre-vingt-quatorze minutes par jour sur la toile depuis le lieu de travail. C’est huit minutes de plus qu’en 2009… Parmi ce temps passé, cinquante-neuf minutes soit 63% sont dédiés à un usage strictement personnel…Imaginez-vous, seulement 37% du temps passé sur internet au bureau n’est réellement utilisé que pour le boulot !

Les principaux concernés sont… les cadres !

Dans un article paru en février 2011 sur le site pcworld.fr, Mathieu Chartier explique que les structures importantes bloquent les sites qui font perdre du temps à leurs employés tels que les sites de réseaux sociaux et les jeux. Mais, ils arrivent à détourner la connexion internet professionnelle par le biais des Smartphones par exemple.

Le cabinet d’études, Opinion Way confirme que 40% des français interrogés utilisent Internet dans le cadre privé depuis leur lieu de travail. 78% d’entre eux sont des cadres. En effet, un profil de travailleur particulier qui leur permet une grande autonomie de mouvement.

Y-a-t-il une réglementation sur l’usage d’internet dans les entreprises ?

A ce jour, aucun cadre législatif n’est prévu pour réglementer l’usage personnel d’internet au bureau. Pour rendre leur verdict, les juges pointent du doigt deux éléments dans ce genre d’affaire: « En premier lieu, il va vérifier la fiabilité du mode de preuve. En effet, en matière d’informatique, il est aisé de modifier le contenu d’un ordinateur sans que personne s’en aperçoive ». Et,« en second lieu, si le mode de preuve est accepté, le juge vérifiera la proportion entre les faits reprochés et la sanction infligée ».

A noter cependant que depuis quelques années, les employeurs adoptent au sein de leur entreprise des chartes de bonnes conduites à l’égard de l’usage d’internet dans le milieu professionnel. « Certaines sont des consignes de prudence ou de bonne utilisation des technologies. D’autres, en revanche, posent des obligations et des limites d’utilisation dont l’inobservation peut entraîner des sanctions ». Ces chartes sont soit annexées au règlement intérieur soit des documents portés à la connaissance des salariés.

La pause internet accroît la productivité des employés

Selon une étude réalisée auprès de 300 employés par le Docteur Brent Cokerde l’Université de Melbourne en Australie, surfer sur Internet pour le plaisir au travail améliorerait la productivité et la concentration…ceci dans la limite du raisonnable, à savoir, 20% du temps en entreprise. Il est démontré que 9% des personnes observées sont plus productives.

L’étude réalisée en 2010 par Olféo révélait que cinquante-neuf minutes par jour et par employé étaient dédiées à un usage personnel, soit 14% du temps du salarié. Unedurée qui ne prête donc pas à polémique. Mais, certains passent des heures et des heures sur internet, non pas lié à un besoin professionnel mais bien pour des recherches personnelles ou des discussions sur des réseaux sociaux.

Les risques encourus pour abus ?

Les tribunaux vont jusqu’à reconnaître que l’utilisation d’internet à des fins personnelles peut être un motif de licenciement, comme en témoigne certains procès. En exemple, celui à Toulouse en 2009 où l’individu a été licencié pour faute grave le 1er février 2005. « Les relevés de connexion au réseau Internet à partir de ce poste font apparaître durant le mois de décembre 2004 des connexions très fréquentes, plusieurs fois par jour pour des durées parfois très longues (10 fois plus d’une heure, 4 fois plus de deux heures) pour une durée totale de plus de 41 heures.

Surfer sur la toile à titre personnel sur le lieu du travail n’est pas mal perçu par les employeurs si la durée de connexion reste « normale ». Surtout qu’ils ne vous diront rien dans la mesure où cette pause internet est source de productivité mais elle ne doit pas excéder 20% de votre temps quotidien au bureau. La frontière entre ce qui est toléré et ce qui est considéré comme abus est assez floue, et qu’il vaut mieux faire attention…