La déconnexion volontaire aux TIC
Article tagué TIC
Des cures thermales pour les accros aux nouvelles technologies
9/03/12
Lien :
http://www.franceinfo.fr/sciences-sante/info-sante/des-cures-thermales-pour-les-accros-aux-nouvelles-technologies-502789-2012-01-19
Diffusion des technologies de l’information en France
3/01/12
Résumé:
L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) et le Conseil général de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGIET) rendent publics les résultats de la 9ème enquête annuelle sur la diffusion, en France, des technologies de l’information et de la communication (téléphonie fixe et mobile, internet, micro-ordinateur).
Lien:
http://www.evous.fr/Diffusion-des-technologies-de-l-information-en-France,1173320.html
Les jeux d’argent en ligne sont plus addictifs que les jeux traditionnels
17/10/11
Selon une étude , 600000 Français sont dépendants, toutes catégories confondues. Le profil du joueur excessif : un homme d’une quarantaine d’années aux revenus faibles.
Jeux de grattage, de tirage, PMU, machines à sou… En France, 600000 personnessont dépendantes au jeu, selon la première quantification réalisée par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) publiée vendredi 16 septembre. L’étude avait été demandée par le gouvernement avant l’ouverture du marché des jeux en ligne en 2010. Si elle ne peut donc en mesurer l’impact, elle analyse les comportements de joueurs qui, avant même l’entrée en vigueur de la loi, s’adonnaient aux jeux d’argent sur le Web. Et montre que les risques d’addiction méritent d’être surveillés de près.
Près d’un Français (âgé de 18 à 75ans) sur deux joue de l’argent au moins une fois par an. Autour de 10% de la population joue au moins une fois par semaine et/ou au moins 500euros par an. Parmi eux, l’OFDT a calculé le nombre de
joueurs dits «problématiques». Ils sont 400000 à présenter un «risque modéré» (susceptibles de se trouver en difficulté en jouant), et 200000 à être considérés comme joueurs excessifs. Ceux qui perçoivent qu’ils ont un problème, seul
ou à travers le regard des autres.
Le profil des joueurs excessifs ? Ce sont encore plus souvent des hommes que les joueurs actifs sans risque (75,5% contre 62,7 %), et ils sont plus jeunes (41 ans contre 47). Ils misent davantage et la gamme de jeux à laquelle ils s’adonnent est plus variée. Ils se caractérisent aussi par leur précarité financière : 57,8% déclarent un revenu mensuel inférieur à 1100 euros par an, contre 7,1% pour l’ensemble des joueurs actifs. Plus d’un tiers ne possède aucun diplôme. L’étude fait apparaître un lien fort entre addiction aux jeux et consommation problématique d’alcool, de tabac ou de cannabis. Ainsi, 26,3% des joueurs excessifs ont un risque de dépendance à l’alcool, contre 3,2% dans la population générale. Avec 1,3% de joueurs problématiques, la France se place à un niveau plus bas que d’autres pays, comme les Etats-Unis (5%), l’Italie ou la Grande-Bretagne (autour de 2 %). Mais, au sein des joueurs actifs, on compte plus d’excessifs parmi ceux jouant sur le Web. Ainsi, parmi les adeptes du poker et des jeux de pronostics en ligne, la prévalence de joueurs excessifs peut atteindre 10%.
Offre de soins
La question des jeux d’argent en ligne se pose donc. Une nouvelle étude devrait être lancée en 2012 ou 2013, dit-on à l’Observatoire des jeux, créé par la loi. Et le ministère de la santé explique qu’un volet « jeux » sera inclus dans le prochain Plan addiction de 2012, précisant que, sur le terrain, l’offre de soins se développe. «On ne peut pas dire que beaucoup ait été fait pour l’instant, alors qu’avec l’ouverture des jeux en ligne, des fonds avaient été promis pour les centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie, nuance Jean-Pierre Couteron, président de la Fédération addiction,qui regroupe des structures médico-sociales. Les équipes se débrouillent comme elles peuvent pour développer leurs compétences.»
La loi prévoit que 0,006% des mises du poker et 0,05% des paris soient reversés à la lutte contre la dépendance. En un an, 10 milliards d’euros ont été joués en ligne. L’enquête est rendue publique alors que les opérateurs veulent obtenir un assouplissement de la loi. Depuis 2010, 39 opérateurs ont été agréés, et ont vite dénoncé le poids de la fiscalité. Le texte prévoyait une clause de révision fixée à novembre. Début septembre, le Comité consultatif des jeux s’est prononcé pour un allégement fiscal. Reste au gouvernement à trancher. Son objectif était de maintenir les recettes fiscales à 5milliards d’euros par an. En ces temps de contrainte budgétaire, il semble difficile de revenir dessus. S’il fait le choix d’un allégement fiscal, il devra miser sur le « jouer plus » pour maintenir ses recettes.
Laetitia Clavreul
et Laurence Girard
Source: Le Monde du 19/09/2011
Usages et enjeux des technologies de communication
20/09/11
Vient de paraître :
« Usages et enjeux des technologies de communication »
- de Francis Jauréguiberry et Serge Proulx
Le web reconfigure notre manière de faire société
15/09/11
Référence:
Un article est paru sur un blog du Monde.fr, Internet Actu, le 26/08/2011, publié par Antonio Casilli.
http://internetactu.blog.lemonde.fr/2011/08/26/antonio-casilli-le-web-reconfigure-notre-maniere-de-faire-societe/#xtor=EPR-32280468-[NL_weekend]-20110910
Résumé:
A l’occasion de la parution des Liaisons numériques, vers une nouvelle sociabilité ? (Amazon), aux éditions du Seuil, nous avons rencontré son auteur, le chercheur en sociologie, Antonio Casilli (blog). Dans ce livre très documenté, qui puise à la fois dans la richesse des savoirs académiques et dans une expérience et réflexion très personnelle, Casilli démonte trois mythes de l’internet : le réel et le virtuel ne sont pas distincts, mais imbriqués ; les traces corporelles sont un moyen d’exprimer et réaliser son autonomie, ses stratégies ; les TIC ne sont pas désocialisantes mais reconfigurent notre manière d’être en société.
L’occasion de discuter avec lui du rôle et de la place respective de nos sociabilités numériques et réelles, pour mieux comprendre justement la manière dont elles s’articulent, s’imbriquent et font société.
Commentaires récents