DEVOTIC
La déconnexion volontaire aux TIC
La déconnexion volontaire aux TIC
23/02/11
Une méthode de déconnexion américaine high tech :
The basic unit of work in the Pomodoro Technique™ can be split in five simple steps:
1. Choose a task to be accomplished
2. Set the Pomodoro to 25 minutes (the Pomodoro is the timer)
3. Work on the task until the Pomodoro rings, then put a check on your sheet of paper
4. Take a short break (5 minutes is OK)
5. Every 4 Pomodoros take a longer break
Cette technique révolutionnaire s’accompagne bien sûr d’appareils non moins révolutionnaires :
http://www.pomodorotechnique.com/products.html
Seul hic : le guide papier (http://www.scribd.com/doc/36672142/The-Pomodoro-Technique) fait quand même 38 pages………. Mais comment vais-je trouver le temps de lire tout ça ?
16/02/11
Référence:
Hubert Guillaud, article mis en ligne le 27/08/2010 sur le site du Monde.
Lien:
En mai dernier, 5 neuroscientifiques américains ont passé 3 jours dans une région reculée du sud de l’Utah à faire du rafting sur le fleuve San Juan, à camper sur les plages et à faire de la randonnée dans les canyons, rapporte le New York Times (voir également l’interview de deux des protagonistes sur CNN). Contrairement aux vacances de monsieur Tout-le-Monde, celles-ci avaient un but : comprendre comment l’utilisation constante d’objets technologiques transforme notre manière de penser et de se comporter, et voir en quoi une retraite dans la nature sauvage pourrait inverser ces effets. La compréhension de l’impact sur le cerveau d’un fort usage des technologies en est encore à ses balbutiements, explique David Strayer, professeur de psychologie à l’université de l’Utah et spécialiste de la distraction des conducteurs.
Dans ce coin reculé et sauvage de l’Utah, les psychologues ont petit à petit abandonné leurs objets électroniques (ordinateurs et téléphones) et remisé leur connexion permanente. Mais le manque de connexion se fait vite sentir… A l’hôtel, avant de partir définitivement pour trois jours de randonnée déconnectée, l’un des participants, Art Kramer, directeur du Beckman Institute, un centre de recherche qui compte plus de 1000 scientifiques, allume une ultime fois son Blackberry pour prendre des nouvelles d’une importante subvention que ses équipes attendent.
La technologie redéfinit la notion de ce qui est urgent, estime l’un des chercheurs. À moins qu’elle ne redéfinisse un faux sentiment d’urgence, qui affecte la capacité des gens à se concentrer, lui répond un autre. En même temps, estime Art Kramer, les effets secondaires sont rares : pour sa part, la seule fois où la technologie l’a trop distrait était quand il était plongé dans la rédaction d’un papier sur son ordinateur et qu’il a oublié d’aller récupérer sa fille à l’école. Art Kramer essaye de se connecter pour obtenir des nouvelles de sa grosse subvention, sans plus y parvenir.
Ses collègues se moquent de sa dépendance, mais il est plus facile de voir les problèmes des autres que les siens. D’ailleurs de quoi souffrons-nous ? Dépendance ou pression ? N’est-ce pas plutôt le stress lié à ses responsabilités qui le conduit à tenter de se connecter en permanence, estime David Strayer, conciliant ?
Avant même de s’enfoncer dans le canyon, le groupe de chercheur se divise en deux clans. Ceux qui font valoir que l’utilisation des technologies peut causer de l’anxiété, inhiber la pensée profonde, et qui prennent déjà soin de se déconnecter régulièrement. Et ceux qui utilisent leurs gadgets sans réserve et partent sans être convaincus que le voyage leur apportera quelque chose.
LES VERTUS DE LA NATURE ?
Durant des moments de pause, les vacanciers discutent, notamment de l’étude de l’université du Michigan qui a montré comment les sollicitations urbaines agissent sur notre capacité d’attention. Pour autant la nature peut-elle régénérer un cerveau (et un corps) trop sollicité par le stress urbain ? C’est ce que laisse entendre une récente étude sur ce qu’on appelle déjà l’écopsychologie menée par Peter H. Kahn, montrant que l’environnement a un rôle sur notre stress et qu’un jardin ou quelques arbres sont plus reposants qu’un mur blanc ou qu’un écran de télévision. « Oui, heureusement que les vacances sont reposantes ! », ironise l’un des participants.
Au bout de 3 jours de rafting et de randonnée, petit à petit, les vacanciers sont parvenus à se détendre, cessant de vérifier continuellement le téléphone qu’ils n’avaient plus dans la poche. Art Kramer ne pense plus au mail qu’il attendait. Tout le monde est plus réfléchi, plus calme. David Strayer explique que les voyageurs connaissent une phase de détente appelée le syndrome du troisième jour. Est-ce à dire que 3 jours de repos suffisent pour revenir à notre plein potentiel cognitif ?
De retour à l’hôtel, M. Kramer récupère son ordinateur. Il a reçu 216 e-mails, mais aucune nouvelle de la subvention. Le voyage ne les a pas transformés. M. Braver a récupéré son téléphone la veille au soir, et il remarque que souvent, il se tourne vers lui au moindre moment d’ennui… « Trop souvent, je l’utilise comme excuse pour avoir un comportement peu sociable ». De retour à Saint Louis, il se promet de chercher à mieux comprendre ce qu’il se passe quand le cerveau se repose et souhaite utiliser l’imagerie médicale pour voir si les effets de la nature sur le cerveau peuvent être mesurés, voir reproduits, par la méditation par exemple.
Art Kramer quant à lui s’interroge pour savoir si le bien-être ressenti à l’issu de ces 3 jours est lié à l’expérience de la nature, à l’effort sportif ou à une combinaison des deux… Mais il reconnait également se mentir à lui-même en affirmant pouvoir écouter ce qu’il se dit pendant une réunion pendant qu’il consulte son ordinateur pendant une réunion. « Peut-être dois-je veiller à être plus attentif aux autres », conclut-il.
Sans savoir très bien comment ces courtes vacances ont eu un impact sur le cerveau, l’ensemble des participants est tout de même prêt à recommander à tout le monde de faire une petite pause de temps à autre. « Nous prescrivons bien de l’aspirine sans en connaître le mécanisme exact », conclut modestement Art Kramer.
A croire que quand il se repose, l’esprit est vraiment moins exigeant avec lui-même.
Hubert Guillaud
16/02/11
Un article publié le 08 Février 2011 et qui présente une interview réalisée par L. Be, journaliste au Monde, à Alex Türk, président de la CNIL sur la question de la géolocalisation.
Source : LE MONDE
Extrait :
Alex Türk, vous êtes président de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL). Que pensez-vous des applications de géolocalisation ? Ce n’est pas parce que l’offre commence à exister qu’il faut l’utiliser. La question à se poser est : « Faut-il le faire ? » Les citoyens doivent se créer une conscience numérique comme ils se sont forgé une conscience écologique. Si l’on peut éviter tel moment de géolocalisation, telle donnée passée à Google… c’est déjà cela de pris. On limite le nombre d’informations personnelles communiquées, comme avec de petites actions, on limite notre empreinte écologique.
Lien:
16/02/11
Référence:
Laurent Checola, Facebook lance son service de géolocalisation aux Etats-Unis, mis en ligne le 19/08/2010 sur le site du Monde:
Lors d’une conférence à Palo Alto, en Californie, Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, a annoncé, mercredi 18 août, le lancement de son système de géolocalisation. Pour l’instant uniquement disponible aux Etats-Unis et sans date annoncée en Europe, le service, nommé Places, est accessible depuis une application sur iPhone ou depuis la version mobile du site. Cette fonctionnalité permet à l’usager d’indiquer où il se trouve, mais aussi de voir quels sont ses amis disponibles à proximité.
Après l’introduction des monnaies virtuelles, la géolocalisation constitue le second chantier important entrepris par Facebook. « L’annonce n’a rien de surprenant, elle confirme que la prochaine grande tendance du Web, c’est la géolocalisation », commente Martin Destagnol, fondateur de la start-up Plyce, un service de géolocalisation français. Il y a quelques semaines, plusieurs sites rapportaient aussi une possible acquisition de la jeune pousse Hot Potato, spécialisée dans ce genre de service.
Pour Facebook, la géolocalisation est d’abord un enjeu stratégique. Avec 500 millions d’inscrits, dont 100 millions utilisant leur téléphone mobile pour se connecter, le réseau social peut rapidement imposer son service, volontiers conçu pour le grand public. « Ce n’est pas parce que cette fonctionnalité est ajoutée dans l’application mobile qu’elle sera nécessairement utilisée », tempère toutefois M. Destagnol.
Une nouvelle fois, Facebook se montre aussi soucieux de soigner son image de « plate-forme » ouverte aux développeurs tiers. Les start-up comme Foursquare, Gowalla ou Booyah, qui commencent à s’imposer dans le secteur de la géolocalisation, pourraient ainsi proposer leur propres applications sur le réseau social.
FOURSQUARE EN LIGNE DE MIRE
Une manière d’endiguer une concurrence de plus en plus forte et de mettre en difficulté Foursquare, l’un des services les plus populaires. Avec plus d’un million d’inscrits revendiqués, la création de Dennis Crowley avait aussi proposé il y a quelques mois son propre système pour les développeurs d’applications, tout comme Gowalla, il y a quelques jours. « Facebook est avant tout un réseau social, et pas un réseau de géolocalisation ; il reste donc de la place pour tous ces services », assure le responsable de Plyce.
L’enjeu est aussi économique pour Facebook, qui pourrait pleinement profiter du marketing ciblé. « Connecter le réel et le virtuel a un intérêt indéniable pour les marques », souligne M. Destagnol. D’après le cabinet Gartner, le marché pèse déjà plus de 2 milliards de dollars (1,6 milliard d’euros) en 2009. Et selon Borrell Associates, les services de localisation pourraient engendrer 4,1 milliards de dollars (3,2 milliards d’euros) de recettes publicitaires en 2015.
A peine lancé, le service de Facebook, désormais coutumier des polémiques sur la protection des données privées, doit aussi faire face aux critiques de certaines associations. Si dans Places seuls les amis de l’utilisateur ont accès aux informations localisées, l’American Civil Liberties Union (ACLU) s’inquiète notamment de la possibilité d’indiquer la position d’un ami qui accompagne l’utilisateur, ou la localisation des photographies. Lancé l’an dernier, Latitude de Google, qui réunit trois millions d’utilisateurs nomades et met automatiquement à jour les lieux fréquentés par les usagers, avait déjà lancé le débat sur les données privées et la géolocalisation.
Laurent Checola
16/02/11
Un article publié le 08 Février 2011 par Laure Belot dans LE MONDE sur la géolocalisation.
Il peut-être commandé sur le lien suivant: http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1147949
Extrait :
Après les Américains, les geeks français se laissent suivre à la trace sur leurs smartphones. Henri Becanne, étudiant en droit âgé de 20 ans, est devenu adepte sans vraiment le chercher, mi-novembre 2010, en acquérant son premier smartphone. « Je suis sorti avec le GPS de mon appareil activé, et ai tout de suite reçu un mail m’informant que Google Latitude me localisait mais que je pouvais le désactiver. » Curieux, Henri décide de laisser faire. Quelques jours plus tard, il se rend sur le site Google.fr/latitude.
Commentaires récents