La déconnexion volontaire aux TIC
Archives par mois
Nous ne serons plus jamais déconnectés…
5/09/12
Début d’article :
Jenna Wortham (@jennydeluxe) pour le New York Times a commis un de ces papiers faciles sur les vertus de la déconnexion à l’heure d’un monde toujours plus connecté. Alors qu’elle se rendait à la piscine, elle a été invitée à déposer son téléphone et a pu profiter pleinement de sa journée, sans avoir à consulter avec anxiété ses comptes Facebook et Twitter pour regarder ce que ses amis faisaient. La peur de manquer quelque chose (Fomo, pour Fear of Missing Out) que décrivait Caterina Fake, cofondatrice de Flickr, s’évaporait quelques instants. Notre connexion permanente aux médias sociaux nous rend plus attentifs à ce que l’on rate et vous donne le faux sentiment de participer à ce que font les autres par leur intermédiaire, estime Caterina. Mais ce n’est pas une peur, c’est un plaisir, lui répondait l’entrepreneur Anil Dash en évoquant la joie de manquer quelque chose (Jomo pour Joy of Missing Out).
Lien :
http://www.internetactu.net/2012/09/04/nous-ne-serons-plus-jamais-deconnectes/
Addiction à Internet: le vrai coupable n’est pas la technologie, mais le monde du travail
26/07/12
Lien:
http://www.slate.fr/lien/59823/addiction-technologie-travail
http://www.nytimes.com/2012/07/24/technology/silicon-valley-worries-about-addiction-to-devices.html?_r=1&pagewanted=all
http://www.theatlantic.com/technology/archive/2012/07/are-we-addicted-to-gadgets-or-indentured-to-work/260265/
C’est devenu un marronnier de la rubrique «technologies». Le vénérable New York Times vient de publier un énième article sur la dépendance des cadres américains aux appareils qui les connectent en permanence à Internet. Un type d’article récurrent qui a le don d’agacer l’éditorialiste de The Atlantic, Alexis Madrigal. «C’est à croire qu’ils cherchent à gagner un prix Pulitzer des opinions préconçues des journalistes sur les méfaits de la communication moderne», raille-t-il.
L’article incriminé interroge des chefs d’entreprises de la Silicon Valley, qui pensent qu’il est nécessaire de débrancher de temps à autre de ses appareils connectés au réseau. Car le besoin maladif de recevoir, par exemple, des alertes annonçant un nouvel email, finit par nuire à la productivité et aux relations interpersonnelles au travail.
Que «dans un secteur où la technologie est souvent vue comme la réponse à tous les problèmes, cette dernière soit de plus en plus perçue comme étant trop puissante, et même addictive» est un drôle de paradoxe, note le New York Times. Et les leaders de l’addiction en ligne –Twitter, Facebook et autres Zynga– participent dorénavant à des conférences autour du thème «avoir une vie équilibrée dans un monde numérique», lors desquelles profs de yoga et sages 2.0 remettent en question le tout techno et la connexion ininterrompue.
Faux problème, juge The Atlantic. Car vraiment, «sommes-nous accro à nos appareils ou simplement inféodés à notre travail?» C’est la question que pose Alexis Madrigal, qui penche plutôt pour la seconde hypothèse:
«La population des classes moyennes supérieures fait plus d’heures au travail et reste plus longtemps connectée qu’auparavant. C’est donc un problème lié à la manière d’appréhender le travail, pas un problème de connexion. Nos connexions permettent aux employeurs de faire travailler leurs employés 24h sur 24, mais c’est notre étrange système politique et culturel qui les autorise à en faire autant.»
La faute au «Great Speed Up», la grande accélération des cadences. Les employeurs demandent plus, mais sans augmentation de salaire. Continuer à écrire des articles pour inciter les gens à «débrancher» ou à ranger leurs gadgets connectés dans le tiroir n’a donc aucun sens. Changer notre relation collective au travail en aurait un. Le multitasking et les smartphones ne sont pas le problème, mais le symptôme.
Panne d’Orange : « Je suis rassuré de savoir que je peux survivre à 10 heures de coupure téléphonique »
17/07/12
Lien :
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2012/07/07/je-suis-rassure-de-savoir-que-je-peux-survivre-a-10-heure-de-coupure-telephonique_1730632_651865.html
Procès des Déboulonneurs de pub : et la liberté de (non) réception ?
29/06/12
Lien :
http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/06/26/la-publicite-peut-avoir-des-effets-nocifs-sur-la-societe_1724489_3232.html
Début d’article :
Le 3 avril, huit personnes du collectif « les Déboulonneurs » comparaissaient à la chambre d’appel correctionnelle de Paris pour avoir barbouillé des panneaux publicitaires. Lors du procès, le réquisitoire du procureur a largement reposé sur l’argument d’une atteinte à la liberté d’expression des annonceurs. Le jugement devant être rendu mardi 26 juin, il nous est apparu urgent de rappeler les éléments montrant que la publicité, par ses mécanismes mêmes, porte atteinte à certaines libertés de l’individu et qu’elle peut avoir des effets nocifs sur la société en termes de santé publique (surcharge cognitive, stress, obésité…).
Des cadres à la recherche d’un usage raisonné des outils de communication
14/06/12
Résumé :
Une étude Ifop montre à quel point l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle s’est modifié ces dernières années. Les nouveaux terminaux mobiles comme les smartphones et les tablettes joueraient un rôle important dans la transformation des habitudes de travail.
Lien:
http://www.anact.fr/web/actualite/essentiel?p_thingIdToShow=26625593
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