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La déconnexion volontaire aux TIC
La déconnexion volontaire aux TIC
23/05/11
La technologie existe depuis longtemps, mais l’Occident peine à s’y mettre. Transformer son téléphone en carte de crédit n’est pourtant pas très compliqué…
Article publié par Sonia Arnal – le 21 mai 2011, dans Le Matin Dimanche
Url: http://www.lematin.ch/actu/economie/payer-courses-telephone-finira-possible-410340
18/05/11
Source: Christophe Auffray, ZDNet France. Publié le 17 mai 2011.
URL: http://www.zdnet.fr/actualites/les-entreprises-adoptent-les-tablettesen-attendant-les-usages-39760868.htm
Chiffres – D’après une étude de Dimensional Research, 68% des entreprises auront déployé des tablettes en 2012. Parmi les modèles du marché, l’iPad s’imposerait, principalement grâce à la consumérisation de l’IT. Un travers majeur accompagne cette adoption : l’absence flagrante d’une stratégie claire.
En début d’année, le cabinet Deloitte estimait que 25% des tablettes vendues en 2011 se destineraient à l’entreprise.
Une table ronde organisée en mars à Paris lors de la journée TiE a permis de constater que des projets autour de ces terminaux se mettaient peu à peu en place dans le milieu professionnel. Toutefois, ces initiatives restent encore essentiellement au stade de l’expérimentation.
Les besoins métiers pas nécessairement facteur d’adoption
Une étude de Dimensional Research vient confirmer l’adoption de la tablette par l’entreprise, tout en mettant en évidence des tâtonnements et le manque parfois de réflexion stratégique autour des usages.
D’abord l’adoption. Selon Dimensional Research, qui a interrogé 448 entreprises, 22% ont déjà déployé des tablettes. 22% prévoient de le faire au cours de cette année. En 2012, 68% de ces entreprises devraient ainsi avoir déployé ces terminaux en interne.
Et vers quels produits du marché se porteraient les choix des entreprises ? La réponse a de quoi satisfaire Apple et ses équipes marketing. 83% projettent ainsi d’adopter des iPad, et 34% des modèles sous Android. Et les tablettes Windows ? Elles ne sont citées que par 14% des répondants.
44% des tablettes en entreprises ont été achetées par les salariés
Parmi les constructeurs ciblant directement le monde professionnel, RIM obtient 17% avec la PlayBook et HP 14% avec sa Slate sous WebOS. Ils apparaissent donc loin derrière l’iPad d’Apple qui bénéficie directement de sa popularité auprès des particuliers.
Et cet élément est loin d’être anodin. En effet selon Dimensional Research, 41% des tablettes actuellement utilisées dans l’entreprise ont été achetées directement par les salariés. La tendance du « Bring your own device » s’applique donc pleinement pour ces équipements.
L’iPad avec 80% de part de marché trouve donc ainsi naturellement sa place dans l’entreprise. Autre facteur d’accentuation : l’entrée par le haut. Ainsi comme pour l’iPhone, la tablette entre dans l’entreprise par le biais des cadres dirigeants. Dans 49% des cas, les premiers iPad ont été introduits par ces cadres exécutifs (DG, directeur financier, etc.).
Mais quid des usages et de la stratégie pilotant l’adoption des tablettes ? Les réponses sont là beaucoup plus floues, signe peut-être d’un effet de mode et d’un usage piloté pour l’heure d’abord par des besoins individuels.
51% des entreprises n’ont pas de réelle stratégie pour les tablettes
51% des entreprises n’ont ainsi pas de stratégie définie quant à l’adoption de ces nouveaux équipements. C’est essentiellement l’approche applicative qui se démarque (28%). Mais métiers et informatique pourraient sur ce sujet ne pas être alignés.
Ainsi pour 42% des personnes issues de l’IT interrogées, les décideurs ne prennent pas en compte les besoins de développement nécessaires pour porter les applications sur tablettes. Seuls 23% estime que cette problématique est comprise et réalisable par l’IT.
Au niveau des usages applicatifs envisagés, c’est le CRM (automatisation des forces de vente) qui se détache (47%). Pourtant, parmi les premières adoptions d’iPad, seules 15% sont le fait de gens du marketing et de la direction commerciale.
Autres usages applicatifs cités : le support utilisateur (35%), la gestion des notes de frais (21%), l’ERP (20%), la finance (17%) et les ressources humaines (17%).
13/05/11
Résumé:
Après avoir connoté la nouveauté et alimenté beaucoup de fantasmes, les termes « start-up » ou « nouvelle économie » semblent désormais anachroniques. Pourquoi alors revenir aujourd’hui sur ce phénomène ? Nous nous proposons dans cet article d’étudier les principaux ressorts de la mobilisation des salariés des sociétés de l’Internet où le management veut être « fun ». Il s’agit ici de montrer en quoi la parenthèse enchantée de la « Nouvelle économie » fut un révélateur et un accélérateur des transformations du rapport à soi, au travail et à l’autorité. Fonctionnant métaphoriquement comme un laboratoire dans lequel se fabrique un « travailleur nouveau », miroir et reflet de « l’individu nouveau », autonome, mobile et instable, la start-up se donne à voir comme l’organisation « post-disciplinaire » par excellence, horizontale, réticulaire et déterritorialisée. Les principes d’autonomie et de responsabilité participent à la mise au travail des salariés et assurent leur bon gouvernement. A l’ère des start-up, les technologies diffuses de pouvoir dans l’entreprise font de l’autonomie concédée et exigée de l’individu, le pivot de la contrainte auto administrée. Sur ce plan là l’exemple des start-up continuera sans doute longtemps à être médité dans les cercles du pouvoir de l’entreprise en permanence à la recherche de formes efficaces de légitimation de la domination.
Référence:
Yannick Estienne , « La mobilisation des (net)travailleurs de la « Nouvelle économie » : gouvernement des hommes et contrainte d’autonomie », Études de communication , 28 | 2005 , [En ligne], mis en ligne le 19 janvier 2009. URL : http://edc.revues.org/index77.html.
13/05/11
Résumé:
La subordination étant le critère du contrat de travail et l’entreprise un domaine privé consacré à la production, cette dernière n’était pas le lieu naturel de l’épanouissement des libertés du citoyen. Depuis 1982, le code du travail a cependant consacré la jurisprudence obligeant l’ex-pater patronus à concilier libertés du citoyen et obligations du salarié. Conciliation pas toujours facile à mettre en œuvre au quotidien dans notre État de droits : ainsi des faits de vie privée au temps et lieu de travail. L’arrivée de nouvelles générations peu habituées à l’autorité, associées à l’irruption des tic fonctionnant en réseau ont reconfiguré la problématique taylorienne « productivité=discipline ». Pour un « travailleur du savoir », c’est la liberté qui est désormais source de productivité : peu importe son temps ou son lieu de travail, si le résultat est là. Mais avec son Blackberry et son ordinateur portable lui permettant de travailler « où il veut, quand il veut », liberté ou servitude volontaire ?
Jean-Emmanuel Ray « Les libertés dans l’entreprise », Pouvoirs 3/2009 (n° 130), p. 127-142.
URL : www.cairn.info/revue-pouvoirs-2009-3-page-127.htm.
13/05/11
La «dépression Facebook», qui toucherait principalement les adolescents et
pré-adolescents, serait associée à une utilisation intensive des médias
sociaux et se manifesterait par des symptômes classiques liés à la
dépression. Pour ce qui est de l’intensité de la fréquentation de ces
plateformes de réseautage social, l’enquête citée par l’AAP affirme que
plus de la moitié des adolescents se connectent plus d’une fois par jour
sur leur média social préféré et 22% plus de dix fois par jours…
Des formes de déconnexion sont-elles observables ? La question demeure
ouverte…
Article disponible sur: http://feedproxy.google.com/~r/BlogueInternetEtSante/~3/cMfk8_I0zoI/?utm_sou
rce=feedburner&utm_medium=email
D’autre part, voici le lien menant vers un rapport déposé récemment sur les
usages de Facebook chez les jeunes et cette question de la « dépression » qui
peut en découler…
http://pediatrics.aappublications.org/content/early/2011/03/28/peds.2011-005
4.full.pdf
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