DEVOTIC
La déconnexion volontaire aux TIC
La déconnexion volontaire aux TIC
26/07/12
Lien:
http://www.slate.fr/lien/59823/addiction-technologie-travail
http://www.nytimes.com/2012/07/24/technology/silicon-valley-worries-about-addiction-to-devices.html?_r=1&pagewanted=all
http://www.theatlantic.com/technology/archive/2012/07/are-we-addicted-to-gadgets-or-indentured-to-work/260265/
C’est devenu un marronnier de la rubrique «technologies». Le vénérable New York Times vient de publier un énième article sur la dépendance des cadres américains aux appareils qui les connectent en permanence à Internet. Un type d’article récurrent qui a le don d’agacer l’éditorialiste de The Atlantic, Alexis Madrigal. «C’est à croire qu’ils cherchent à gagner un prix Pulitzer des opinions préconçues des journalistes sur les méfaits de la communication moderne», raille-t-il.
L’article incriminé interroge des chefs d’entreprises de la Silicon Valley, qui pensent qu’il est nécessaire de débrancher de temps à autre de ses appareils connectés au réseau. Car le besoin maladif de recevoir, par exemple, des alertes annonçant un nouvel email, finit par nuire à la productivité et aux relations interpersonnelles au travail.
Que «dans un secteur où la technologie est souvent vue comme la réponse à tous les problèmes, cette dernière soit de plus en plus perçue comme étant trop puissante, et même addictive» est un drôle de paradoxe, note le New York Times. Et les leaders de l’addiction en ligne –Twitter, Facebook et autres Zynga– participent dorénavant à des conférences autour du thème «avoir une vie équilibrée dans un monde numérique», lors desquelles profs de yoga et sages 2.0 remettent en question le tout techno et la connexion ininterrompue.
Faux problème, juge The Atlantic. Car vraiment, «sommes-nous accro à nos appareils ou simplement inféodés à notre travail?» C’est la question que pose Alexis Madrigal, qui penche plutôt pour la seconde hypothèse:
«La population des classes moyennes supérieures fait plus d’heures au travail et reste plus longtemps connectée qu’auparavant. C’est donc un problème lié à la manière d’appréhender le travail, pas un problème de connexion. Nos connexions permettent aux employeurs de faire travailler leurs employés 24h sur 24, mais c’est notre étrange système politique et culturel qui les autorise à en faire autant.»
La faute au «Great Speed Up», la grande accélération des cadences. Les employeurs demandent plus, mais sans augmentation de salaire. Continuer à écrire des articles pour inciter les gens à «débrancher» ou à ranger leurs gadgets connectés dans le tiroir n’a donc aucun sens. Changer notre relation collective au travail en aurait un. Le multitasking et les smartphones ne sont pas le problème, mais le symptôme.
17/07/12
Lien :
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2012/07/07/je-suis-rassure-de-savoir-que-je-peux-survivre-a-10-heure-de-coupure-telephonique_1730632_651865.html
29/06/12
Lien :
http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/06/26/la-publicite-peut-avoir-des-effets-nocifs-sur-la-societe_1724489_3232.html
Début d’article :
Le 3 avril, huit personnes du collectif « les Déboulonneurs » comparaissaient à la chambre d’appel correctionnelle de Paris pour avoir barbouillé des panneaux publicitaires. Lors du procès, le réquisitoire du procureur a largement reposé sur l’argument d’une atteinte à la liberté d’expression des annonceurs. Le jugement devant être rendu mardi 26 juin, il nous est apparu urgent de rappeler les éléments montrant que la publicité, par ses mécanismes mêmes, porte atteinte à certaines libertés de l’individu et qu’elle peut avoir des effets nocifs sur la société en termes de santé publique (surcharge cognitive, stress, obésité…).
14/06/12
Résumé :
Une étude Ifop montre à quel point l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle s’est modifié ces dernières années. Les nouveaux terminaux mobiles comme les smartphones et les tablettes joueraient un rôle important dans la transformation des habitudes de travail.
Lien:
http://www.anact.fr/web/actualite/essentiel?p_thingIdToShow=26625593
8/06/12
Dans les années 90, commence l’article, le terme de “fracture numérique” est apparu pour décrire la séparation entre ceux qui possédaient la technologie, et ceux qui ne la possédaient pas. Il a été à l’origine de nombreux effort pour mettre dans les mains des Américains, en particulier des familles les plus défavorisées, les outils numériques dernier cri. Ces efforts ont permis de réduire la fracture, c’est un fait. Mais ils ont eu une conséquence inattendue, qui a surpris et troublé aussi bien les chercheurs que les politiques et le gouvernement. D’après les études menées, une fois l’accès aux technologies démocratisé, les enfants des familles les plus pauvres passent considérablement plus de temps que les enfants de familles aisées à regarder la télévision ou utiliser leurs gadgets pour regarder des émissions et des vidéos, pour jouer ou se connecter à des réseaux sociaux. Ce nouveau fossé, celui du “temps gaspillé” dépend plus, selon les chercheurs, de l’aptitude des parents à surveiller et limiter l’usage des technologies par leurs enfants, que de l’accès à ces mêmes technologies.
Lien:
http://www.internetactu.net/2012/06/04/perdre-son-temps-la-nouvelle-fracture-numerique/
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