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La déconnexion volontaire aux TIC
La déconnexion volontaire aux TIC
25/01/11
Les auteurs explorent ici la catégorie des non-usagers et dévoilent son hétérogénéité dans un article paru en 2009 dans Les cahiers du numérique.
Premières lignes:
On ne peut plus considérer aujourd’hui la « fracture numérique » par une double approche en termes d’accès à l’ordinateur et à internet – qui nierait la question des usages et des compétences – et en termes de posséder ou de ne pas posséder la technologie adéquate. À ce titre, les récents, mais encore rares travaux, menés sur la question du non-usage mettent en lumière la diversité des situations et montrent que la description des situations de non-usages ne peut être basée sur une dichotomie entre usagers/non-usagers.
Référence:
Annabelle Boutet et Jocelyne Trémenbert « Mieux comprendre les situations de non-usages des TIC. Le cas d’internet et de l’informatique », Les Cahiers du numérique 1/2009 (Vol. 5), p. 69-100.
URL : www.cairn.info/revue-les-cahiers-du-numerique-2009-1-page-69.htm.
25/01/11
Résumé:
La présente recherche s’intéresse à la contribution des TIC au développement du sentiment d’urgence dans les entreprises et à son lien avec les notions de surcharge informationnelle et de surcharge d’activité. Si la notion de surcharge informationnelle n’est pas nouvelle en soi, sa dimension temporelle a été peu étudiée. La généralisation des TIC dans le travail quotidien des salariés recompose l’espace-temps du travail. Peu de recherches ont tenté d’analyser le niveau individuel de la surcharge informationnelle, concept qui s’est enrichi d’une dimension communicationnelle avec les TIC. La recherche s’appuie sur une analyse empirique longitudinale de cinq ans sur un échantillon de plus de 12 000 salariés1. Les résultats montrent que la perception de la surcharge d’information, de la surcharge d’activité, d’urgence est croissante sur la période 2001-2005. De plus, ces variables sont corrélées. Un modèle d’équations structurelles indique que la suractivité est déterminée par la surinformation, l’urgence et, à un degré moindre, par les TIC.
Référence:
Henri Isaac et al. « Surcharge informationnelle, urgence et TIC. l’effet temporel des technologies de l’information », Management & Avenir 3/2007 (n° 13), p. 149-168.
URL : www.cairn.info/revue-management-et-avenir-2007-3-page-149.htm.
25/01/11
Un article paru dans la revue Management et avenir en 2010.
Résumé:
Les managers dans la plupart des entreprises doivent faire face à une masse croissante d’information à traiter, ainsi qu’à des problématiques de coordination de plus en plus complexes dans les organisations du fait de la multiplication des unités de temps et de lieux. Parmi les outils mis à disposition des managers, le courrier électronique est l’une des premières technologies utilisées et les plus diffusées dans les entreprises. Ce medium apparaît dès lors comme un objet de recherche approprié pour étudier la problématique d’articulation des TIC. Les récents travaux tels que la théorie du millefeuille ont souligné cette superposition des outils de communication dans les organisations sans une réelle logique de cohérence et de complémentarité, amenant alors une augmentation des canaux de communication. Nous chercherons à démontrer que les propriétés émergentes du médium et les usages des utilisateurs constituent une explication quant à la difficulté d’articuler plusieurs technologies censées être complémentaires et que le courrier électronique est devenu un point nodal structurant dans le portefeuille technologique des managers.
Référence:
Sébastien Tran « Quand les TIC réussissent trop bien dans les organisations : le cas du courrier électronique chez les managers », Management & Avenir 4/2010 (n° 34), p. 200-215.
URL : www.cairn.info/revue-management-et-avenir-2010-4-page-200.htm.
25/01/11
Un article de Nathalie Colombier, Ludivine Martin et Thierry Pénard paru dans la revue Réseaux en 2007.
Résumé :
La diffusion des technologies de l’information et de la communication dans l’entreprise et les changements organisationnels associés contribuent à modifier la perception des salariés sur leurs conditions de travail. L’objectif de cet article est d’étudier les effets de l’usage professionnel du téléphone portable, de l’ordinateur et d’Internet sur la satisfaction au travail, en s’attachant à distinguer les effets propres des TIC, des effets liés à l’organisation du travail. A partir de l’enquête des conditions de vie des ménages de l’INSEE, nous montrons que ces technologies ont des effets complémentaires positifs sur la satisfaction, surtout l’ordinateur. Le téléphone portable a des effets ambivalents en étant aussi source de stress. Enfin, les résultats soulignent l’existence d’effets croisés des TIC avec l’organisation du travail.
Référence:
Nathalie Colombier « Usage des TIC, conditions de travail et satisfaction des salariés », Réseaux 4/2007 (n° 143), p. 115-147.
URL : www.cairn.info/revue-reseaux-2007-4-page-115.htm.
21/01/11
Un article de Catherine Lejealle publié dans la revue temporalités en 2009 et qui aborde le thème de la différence sexuée de l’usage du téléphone portable.
Résumé:
Obligatoire, le mobile professionnel transforme tout en urgence et constitue pour les cadres une source de stress car son intégration n’est pas prévue dans les processus de travail. De plus, il constitue pour les cadres hommes et femmes en charge de famille une porte ouverte à toutes les sollicitations d’ordre privé (crèche, maison de retraite des parents) sur leur lieu de travail. La charge du care incombant davantage aux femmes, le mobile constitue pour elles un risque alors que les appels privés valorisent au contraire les hommes, quel que soit leur statut familial.
Référence:
Catherine Lejealle, « Le mobile professionnel : un outil de conciliation ou de confinement dans la charge du care pour les femmes cadres ? », Temporalités [En ligne], 9 | 2009, mis en ligne le 30 septembre 2009, Consulté le 21 janvier 2011. URL : http://temporalites.revues.org/index1010.html
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