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La déconnexion volontaire aux TIC
La déconnexion volontaire aux TIC
9/11/12
Alors qu’il a régulièrement été pointé du doigt pour réutiliser les données confidentielles de ses utilisateurs (en les laissant souvent dans le flou sur le sujet), c’est pourtant Google Chrome qui se veut aujourd’hui plus soucieux du respect de la vie privée des internautes en proposant avec DoNotTrack une fonctionnalité déjà connue dans le monde des navigateurs internet mais qui n’était pas forcément allée aussi loin.
DoNotTrack, instauré avec la version 23 de Chrome sortie avant-hier, permet en effet de connaître précisément quels sites utilisent des autorisations spéciales comme l’accès à la bibliothèque de photos, aux contacts, à la webcam ou encore à la géolocalisation des internautes. Cette fonction permet également de régler à la volée quelle liberté les utilisateurs choisissent de donner à tel ou tel site internet, afin de réduire le risque de surveillance et/ou de collecte d’information inopinée. Enfin, DoNotTrack permet d’interdire à un site d’enregistrer des données de navigation.
http://chrome.blogspot.fr/2012/11/longer-battery-life-and-easier-website.html
6/11/12
Selon un sondage TNS Sofres pour l’Union nationale des associations familiales et l’association Action Innocence, le smartphone possède un réel impact sur l’emploi du temps des enfants, leur éducation ainsi que leurs activités extra-scolaires. Celui-ci représente même une source de conflit au sein du foyer.
Les parents craignent également que leurs enfants deviennent dépendants de leurs téléphones portables et que l’utilisation non-maîtrisée de ces derniers déborde sur d’autres activités. Les résultats de l’enquête sont disponibles sur le lien suivant :
5/11/12
La nomophobie, pour No Mobile phone Phobia et donc littéralement la « peur de se retrouver sans téléphone portable », toucherait au Royaume-Uni plus de 66% des possesseurs de smartphone. A l’heure où les articles sur l’addiction au smartphone se multiplient, il en est d’autres qui commencent à inquiéter encore davantage : ceux qui tendent à considérer cela comme une maladie avec ses propres symptômes. Est considéré comme nomophobe un individu qui :
Pour Christiana Ike, qui souffre de cette addiction, toutes les conditions sont réunies. Elle possède trois smartphones et emmène toujours deux chargeurs avec elle et vérifie ses mails et messages dès qu’elle en reçoit même lorsqu’elle est occupée. Cela influe très logiquement sur ses interactions sociales en face-à-face :
“If someone has to talk to me, it’s hard for them to pry me away from my phone especially if I have a message,” she said. “I have had several people try and take my phone away from me or tell me I’m being disrespectful and rude.”
“Unfortunately I become so attached to communicating with everybody via my iPhone, that I become less attached to people who are physically in front of me. And that’s where it becomes detrimental,” Ike said.
Mais être nomophobe, c’est aussi et surtout ne pas réussir à se déconnecter. De récentes enquêtes menées auprès de plus de 16000 entreprises en Janvier 2012 montrent ainsi que, dans le monde du travail, plus de 40% des actifs restent désormais joignables même en vacances, un chiffre qui dépasse les 60% dans certains secteurs. Paradoxalement, ces hyperconnectés estiment que c’est précisément cette possibilité de rester joignable à tout moment par le biais de leur smartphone qui leur permet de partir en vacances l’esprit tranquille : le fait qu’il se passe quelque chose sans qu’ils n’en soient avertis dans la minute suffirait à les rendre anxieux. Enfin, en France, 34% des 15-19 ans déclarent ne pas supporter être déconnectés (sondage de juillet 2012 – pour Mobile Secur Enjoy). Un chiffre qui monte à 76% des 18-24 ans pour le Royaume-Uni.
25/10/12
La Corée du Sud devait déjà faire face à d’autres addictions aux TIC, qu’il s’agisse de l’Internet ou des jeux vidéo en ligne sur lesquels les jeunes coréens passent pour la plupart des journées (et des nuits) entières. Une vaste enquête menée auprès de près d’un million et demi d’élèves et d’étudiants sud-coréens le mois dernier nous confirme qu’une nouvelle addiction, au smartphone cette fois, commence également à inquiéter le gouvernement. Près de 76% des élèves du secondaires possèdent un smartphone, et le chiffre culmine même à plus de 77% lorsqu’il s’agit des étudiants : un taux de pénétration record auprès des jeunes. 45% des possesseurs de smartphone l’utilisent entre 1 et 3 heures par jour. Cette dépendance s’accroît avec le niveau d’études : 15% des étudiants utilisent leur smartphone plus de 5 heures par jour, contre 10% pour les élèves du secondaire.
http://www.koreatimes.co.kr/www/news/nation/2012/10/117_123057.html
24/10/12
Dans le monde de l’entreprise, le smartphone n’est pas toujours perçu comme un outil de productivité ou une possible extension du temps de travail à domicile. S’il gère sans difficulté le multitâche, ce n’est pas forcément le cas de l’employé qui s’en sert et qui se trouve ainsi interrompu dans son travail toutes les 3 minutes environ, en raison de la réception de mails, SMS, appels ou encore notifications Facebook. Un constat que déplore le manager Cyril Peupion : « People who think they can effectively multi-task by writing a report whilst also responding to emails and chatting on Facebook are fooling themselves. Interruptions and distractions pull us from a state of high productivity and greatly reduce our performance »
http://www.hcamag.com/article/smartphone-addicted-staff-interrupted-every-3-minutes-144783.aspx
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