La déconnexion volontaire aux TIC
Usages
La mobilisation des (net)travailleurs de la « Nouvelle économie » : gouvernement des hommes et contrainte d’autonomie
13/05/11
Résumé:
Après avoir connoté la nouveauté et alimenté beaucoup de fantasmes, les termes « start-up » ou « nouvelle économie » semblent désormais anachroniques. Pourquoi alors revenir aujourd’hui sur ce phénomène ? Nous nous proposons dans cet article d’étudier les principaux ressorts de la mobilisation des salariés des sociétés de l’Internet où le management veut être « fun ». Il s’agit ici de montrer en quoi la parenthèse enchantée de la « Nouvelle économie » fut un révélateur et un accélérateur des transformations du rapport à soi, au travail et à l’autorité. Fonctionnant métaphoriquement comme un laboratoire dans lequel se fabrique un « travailleur nouveau », miroir et reflet de « l’individu nouveau », autonome, mobile et instable, la start-up se donne à voir comme l’organisation « post-disciplinaire » par excellence, horizontale, réticulaire et déterritorialisée. Les principes d’autonomie et de responsabilité participent à la mise au travail des salariés et assurent leur bon gouvernement. A l’ère des start-up, les technologies diffuses de pouvoir dans l’entreprise font de l’autonomie concédée et exigée de l’individu, le pivot de la contrainte auto administrée. Sur ce plan là l’exemple des start-up continuera sans doute longtemps à être médité dans les cercles du pouvoir de l’entreprise en permanence à la recherche de formes efficaces de légitimation de la domination.
Référence:
Yannick Estienne , « La mobilisation des (net)travailleurs de la « Nouvelle économie » : gouvernement des hommes et contrainte d’autonomie », Études de communication , 28 | 2005 , [En ligne], mis en ligne le 19 janvier 2009. URL : http://edc.revues.org/index77.html.
La dépression Facebook : un nouveau phénomène ?
13/05/11
La «dépression Facebook», qui toucherait principalement les adolescents et
pré-adolescents, serait associée à une utilisation intensive des médias
sociaux et se manifesterait par des symptômes classiques liés à la
dépression. Pour ce qui est de l’intensité de la fréquentation de ces
plateformes de réseautage social, l’enquête citée par l’AAP affirme que
plus de la moitié des adolescents se connectent plus d’une fois par jour
sur leur média social préféré et 22% plus de dix fois par jours…
Des formes de déconnexion sont-elles observables ? La question demeure
ouverte…
Article disponible sur: http://feedproxy.google.com/~r/BlogueInternetEtSante/~3/cMfk8_I0zoI/?utm_sou
rce=feedburner&utm_medium=email
D’autre part, voici le lien menant vers un rapport déposé récemment sur les
usages de Facebook chez les jeunes et cette question de la « dépression » qui
peut en découler…
http://pediatrics.aappublications.org/content/early/2011/03/28/peds.2011-005
4.full.pdf
Les technologies changent la vie des médecins et patients
6/05/11
Publié le 05/05/2011 par Marie-Cécile Renault sur le site du Figaro: http://marches.lefigaro.fr/news/societes.html?&ID_NEWS=188945475
Orange réalise 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires dans la santé. Il compte doubler d’ici à cinq ans.
Les nouvelles technologies sont en train de révolutionner le monde de la santé. Orange, parti plus tôt que ces concurrents sur ce créneau, a pris une longueur d’avance. Créée il y a quatre ans, sa division santé réalise déjà un milliard d’euros de chiffre d’affaires. Et vise le double d’ici à cinq ans.
Les services foisonnent, à destination tant des médecins que des patients. Orange a, par exemple, connecté plus de 1000 lits à l’hôpital: le patient peut accéder à Internet ou regarder des vidéos sur une tablette située au pied de son lit, tandis que le médecin peut y consulter le dossier médical. Il a développé avec Cisco un système de télégériatrie, qui évite de déplacer des malades âgés entre hôpitaux, assurant plus de confort au patient tout en faisant gagner du temps aux médecins. Il est engagé avec la région Ile-de-France et l’américain GE dans un vaste chantier d’archivage de tous les clichés numérisés (IRM, scanners, radios, etc.), afin d’améliorer la communication entre hôpitaux et médecins de ville et d’assurer un meilleur suivi des patients.
En Grande-Bretagne, le NHS (le système de santé public britannique), pénalisé parce que 20% des patients ne se présentent pas à leur rendez-vous, a beaucoup gagné en efficacité grâce à un système de SMS, développé par Orange, qui rappelle aux patients leur rendez-vous, la veille, et leur demande de confirmer ou d’annuler.
Moins cher et plus efficace
L’opérateur a également mis en place différentes applications sur téléphone mobile qui permettent de réduire le coût du suivi des maladies chroniques comme le diabète ou l’asthme, mais aussi un système de télésuivi pour l’insuffisance rénale. Avec la start-up Tribun, il a lancé des services de téléexpertise pour palier la raréfaction des anatomopathologistes, ces médecins spécialistes du diagnostic des cellules cancéreuses. Un florilège loin d’être exhaustif.
Si les États sont prêts à financer ces développements qui réduisent les coûts tout en améliorant l’efficacité du système de soins, les particuliers sont eux aussi enclins à dépenser plus pour leur santé, et se laissent séduire par des applications de confort et bien-être. Le système de téléassistance mis au point par Orange, avec le fabricant de téléphones Doro et Mondial Assistance, a rencontré un succès inattendu: le groupe a vendu en un an plus de 100.000 exemplaires de ce téléphone basic pour seniors, muni d’un gros bouton pour alerter en cas de chute ou d’urgence .
Dans les pays émergents, où le mobile atteint désormais 50% de taux de pénétration, là aussi les technologies jouent un rôle phare en donnant l’accès aux soins. «Le problème n’est pas le financement. Les fondations ont beaucoup d’argent, à l’image de la fondation Gates. L’enjeu est plus de trouver un bon projet», explique Thierry Zylberberg, patron de la division santé chez Orange.
Quant à Orange, qui cherche souvent sa place face aux géants de l’Internet, il a trouvé avec la santé un vrai moteur de croissance. «La santé est un des rares secteurs qui n’est pas mondialisé. L’écosystème est toujours très local. C’est pourquoi les annonces tonitruantes de Google et Microsoft n’ont pas débouché», conclut Thierry Zylberberg.
Désordinateurs II
5/05/11
Nous croyions que 10, 15 ans d’internet avait fait de nous des citoyens à part entière du monde numérique. Nous n’avions rien vu ; ou bien tout vu de travers. Préparons-nous à reconsidérer entièrement notre manière de considérer la place et le rôle qu’occupent les technologies dans nos vies. [Par Daniel Kaplan, le 01/12/05]
http://www.internetactu.net/2005/12/01/dsordinateurs-ii-les-mots-de-la-tribu/
Pourquoi j’ai vendu mon site Ecommerce…
5/05/11
La question fut posée: « Pourquoi avoir attendu si longtemps pour en parler sur le blog ? » 4 mois …
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