La déconnexion volontaire aux TIC
Usages
Facebook lance son service de géolocalisation aux Etats-Unis
16/02/11
Référence:
Laurent Checola, Facebook lance son service de géolocalisation aux Etats-Unis, mis en ligne le 19/08/2010 sur le site du Monde:
Lors d’une conférence à Palo Alto, en Californie, Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, a annoncé, mercredi 18 août, le lancement de son système de géolocalisation. Pour l’instant uniquement disponible aux Etats-Unis et sans date annoncée en Europe, le service, nommé Places, est accessible depuis une application sur iPhone ou depuis la version mobile du site. Cette fonctionnalité permet à l’usager d’indiquer où il se trouve, mais aussi de voir quels sont ses amis disponibles à proximité.
Après l’introduction des monnaies virtuelles, la géolocalisation constitue le second chantier important entrepris par Facebook. « L’annonce n’a rien de surprenant, elle confirme que la prochaine grande tendance du Web, c’est la géolocalisation », commente Martin Destagnol, fondateur de la start-up Plyce, un service de géolocalisation français. Il y a quelques semaines, plusieurs sites rapportaient aussi une possible acquisition de la jeune pousse Hot Potato, spécialisée dans ce genre de service.
Pour Facebook, la géolocalisation est d’abord un enjeu stratégique. Avec 500 millions d’inscrits, dont 100 millions utilisant leur téléphone mobile pour se connecter, le réseau social peut rapidement imposer son service, volontiers conçu pour le grand public. « Ce n’est pas parce que cette fonctionnalité est ajoutée dans l’application mobile qu’elle sera nécessairement utilisée », tempère toutefois M. Destagnol.
Une nouvelle fois, Facebook se montre aussi soucieux de soigner son image de « plate-forme » ouverte aux développeurs tiers. Les start-up comme Foursquare, Gowalla ou Booyah, qui commencent à s’imposer dans le secteur de la géolocalisation, pourraient ainsi proposer leur propres applications sur le réseau social.
FOURSQUARE EN LIGNE DE MIRE
Une manière d’endiguer une concurrence de plus en plus forte et de mettre en difficulté Foursquare, l’un des services les plus populaires. Avec plus d’un million d’inscrits revendiqués, la création de Dennis Crowley avait aussi proposé il y a quelques mois son propre système pour les développeurs d’applications, tout comme Gowalla, il y a quelques jours. « Facebook est avant tout un réseau social, et pas un réseau de géolocalisation ; il reste donc de la place pour tous ces services », assure le responsable de Plyce.
L’enjeu est aussi économique pour Facebook, qui pourrait pleinement profiter du marketing ciblé. « Connecter le réel et le virtuel a un intérêt indéniable pour les marques », souligne M. Destagnol. D’après le cabinet Gartner, le marché pèse déjà plus de 2 milliards de dollars (1,6 milliard d’euros) en 2009. Et selon Borrell Associates, les services de localisation pourraient engendrer 4,1 milliards de dollars (3,2 milliards d’euros) de recettes publicitaires en 2015.
A peine lancé, le service de Facebook, désormais coutumier des polémiques sur la protection des données privées, doit aussi faire face aux critiques de certaines associations. Si dans Places seuls les amis de l’utilisateur ont accès aux informations localisées, l’American Civil Liberties Union (ACLU) s’inquiète notamment de la possibilité d’indiquer la position d’un ami qui accompagne l’utilisateur, ou la localisation des photographies. Lancé l’an dernier, Latitude de Google, qui réunit trois millions d’utilisateurs nomades et met automatiquement à jour les lieux fréquentés par les usagers, avait déjà lancé le débat sur les données privées et la géolocalisation.
Laurent Checola
Souriez, vous êtes géolocalisés !
16/02/11
Un article publié le 08 Février 2011 par Laure Belot dans LE MONDE sur la géolocalisation.
Il peut-être commandé sur le lien suivant: http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1147949
Extrait :
Après les Américains, les geeks français se laissent suivre à la trace sur leurs smartphones. Henri Becanne, étudiant en droit âgé de 20 ans, est devenu adepte sans vraiment le chercher, mi-novembre 2010, en acquérant son premier smartphone. « Je suis sorti avec le GPS de mon appareil activé, et ai tout de suite reçu un mail m’informant que Google Latitude me localisait mais que je pouvais le désactiver. » Curieux, Henri décide de laisser faire. Quelques jours plus tard, il se rend sur le site Google.fr/latitude.
Technostress
4/02/11
Deux articles déjà anciens, mais qu’il serait peut-être justement intéressant d’aller consulter pour suivre l’évolution du regard porté sur les TIC, avaient été publiés dans l’Expansion:
- Libérez-vous de la « technopensée unique »! de Walter Bouvais et Lionel Steinmann (30/03/2000, n°618, pp.109-111)
- Etes-vous technostressé? de Florenton Collomp (04/02/99, n°590, pp. 97-99)
Les deux artciles évoquent ces outils qui empiètent sur la vie privée et dévorent notre temps en rappelant qu’ils ne sont pas forcément indispensables.
Résistez au techno-stress
4/02/11
L’article Résistez au techno-stress a été publié par Sébastien Pierrot dans l‘Entreprise n°185, le 1er février 2001.
Résumé:
Quelle angoisse, les nouvelles technologies ! Pour un salarié sur cinq, elles sont source de stress. Mais la pression n’est pas une fatalité.
Vite! Il est urgent…de ralentir
4/02/11
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