La déconnexion volontaire aux TIC
Déconnexion
L’addiction au smartphone, pour un nouveau sens des priorités ?
22/10/12
Une journaliste d’un site spécialisé dans la téléphonie mobile a décidé de prendre un peu de recul sur sa fonction et a analysé son comportement quotidien avec son smartphone en poche. Anna Scantlin nous explique ainsi dans un premier temps que, pour elle, les notifications (appels, messages, mails, etc.) reçues sur son smartphone passent avant une conversation en face-à-face, elle répond ainsi à tous les appels reçus même si ceux-ci ne sont pas urgents : « un sens des priorités qui aurait été jugé incompréhensible par mes grands-parents« . Mais cela va plus loin puisqu’elle son smartphone prend également le pas sur d’autres outils du quotidien : « j’ai une montre, mais quand on me demande quelle heure il est, je sors mon smartphone. [...] Même en ayant un ordinateur en face de moi, il se peut que j’utilise mon smartphone si j’ai besoin de regarder quelque chose sur Internet. » Il n’y a qu’en voiture que la journaliste admet éteindre complètement son smartphone : une déconnexion volontaire qu’elle juge logique car elle a « besoin d’être concentrée à 100% ce qui ne serait pas possible en entendant [son] téléphone sonner régulièrement« .
Un témoignage intéressant d’autant plus que beaucoup d’individus tout aussi connectés qu’elle (voire moins) utilisent aussi leur smartphone en voiture, en bluetooth pour les plus discrets, quitte à être distraits en conduisant et/ou à être verbalisés. Pour cette raison, Anna Scantlin pense qu’elle est finalement « connectée », mais « pas tant que cela ». Cela nous amène finalement à une question très simple : le simple fait de pouvoir couper volontairement son smartphone dans certaines conditions suffit-il à se rassurer sur son addiction à celui-ci, même en l’utilisant tout le reste de la journée voire parfois de la nuit ?
http://www.phonedog.com/2012/10/19/are-we-addicted-to-our-phones/
N.B. : A la fin de l’article, des lecteurs du site livrent également leurs expériences respectives dans les commentaires.
Souvenons-nous du monde avant Internet
12/10/12
Cet article relayé par Caroline Datchary dans lequel l’auteur adopte un point de vue optimiste sur l’Internet n’avait pas encore été posté ici, il présente toutefois un certain intérêt puisqu’il s’est poursuivi en échange d’idées dans les commentaires sur la thématique de la déconnexion aux TIC.
http://blogs.mediapart.fr/blog/andre-gunthert/160912/souvenons-nous-du-monde-avant-internet
Une journée sans son smartphone à New York : est-ce vraiment trop difficile ?
12/10/12
CNN a récemment proposé à Dean Obeidallah, un comédien américain qui se dit lui-même hyperconnecté, de passer une journée entière sans son smartphone : une expérience dans un premier temps libératrice qui lui a permis de voir New York sous un autre angle pendant environ… une quinzaine de minutes. L’inquiétude de manquer des appels importants et l’impossibilité de consulter ses mails ont rapidement eu raison de cet enthousiasme, à tel point que le comédien s’est empressé de chercher un cybercafé avant de reconnaître que, contrairement à l’effet escompté, ne plus utiliser son smartphone ne lui a pas permis de « s’ouvrir au monde » mais plutôt de s’y sentir complètement coupé : « without my cell phone, I felt unconnected to my friends, my business, and the world. I began to feel lonely in the most crowded city in America. »
http://edition.cnn.com/2012/09/26/opinion/obeidallah-cell-phone/index.html
Qui sont les déconnectés ?
12/09/12
Déconnexion subie et déconnexion choisie : Havas Media, présidée par Dominique Delport, publie Unplugged, la première grande étude sur la France du fossé numérique. Comment toucher ces 20 % de Français qui sont, soit à l’écart d’Internet ou, par réaction à une overdose, en désamour numérique ?
http://www.e-marketing.fr/Breves/Qui-sont-les-deconnectes-48329.htm
Nous ne serons plus jamais déconnectés…
5/09/12
Début d’article :
Jenna Wortham (@jennydeluxe) pour le New York Times a commis un de ces papiers faciles sur les vertus de la déconnexion à l’heure d’un monde toujours plus connecté. Alors qu’elle se rendait à la piscine, elle a été invitée à déposer son téléphone et a pu profiter pleinement de sa journée, sans avoir à consulter avec anxiété ses comptes Facebook et Twitter pour regarder ce que ses amis faisaient. La peur de manquer quelque chose (Fomo, pour Fear of Missing Out) que décrivait Caterina Fake, cofondatrice de Flickr, s’évaporait quelques instants. Notre connexion permanente aux médias sociaux nous rend plus attentifs à ce que l’on rate et vous donne le faux sentiment de participer à ce que font les autres par leur intermédiaire, estime Caterina. Mais ce n’est pas une peur, c’est un plaisir, lui répondait l’entrepreneur Anil Dash en évoquant la joie de manquer quelque chose (Jomo pour Joy of Missing Out).
Lien :
http://www.internetactu.net/2012/09/04/nous-ne-serons-plus-jamais-deconnectes/
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