La déconnexion volontaire aux TIC
admin
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Article par admin
Et vous, vous faites quoi pour déconnecter ?
6/05/11
Le Monde lance un appel à témoignages sur la déconnexion dans son édition en ligne !
Disponible sur: http://www.lemonde.fr/societe/appel_temoignage/2011/05/06/et-vous-vous-faites-quoi-pour-deconnecter_1517913_3224.html#xtor=EPR-32280229-[NL_Titresdujour]-20110506-[zoneb]
Entre votre Iphone, votre Ipad et votre ordinateur personnel, vous êtes joignable 24 heures sur 24 et pouvez naviguer jour et nuit, dans les transports, en attendant un rendez-vous… Pour éviter de partir dans une spirale, une « dictature de l’urgence« , ne plus vivre le moment présent, etc., vous avez trouvé des « trucs » pour déconnecter, ralentir, vous poser. Votre témoignage nous intéresse.
Que ce soit en supprimant la télé chez vous, en vous interdisant de consulter vos mails sur votre Iphone, en quittant Facebook, en vous lançant dans le Qi kong, …racontez-nous vos astuces de retrouver un peu de maîtrise dans votre vie. Une sélection de vos contributions sera publiée sur LeMonde.fr et pourra être utilisée pour une enquête à paraître dans Le Monde.
Les technologies changent la vie des médecins et patients
6/05/11
Publié le 05/05/2011 par Marie-Cécile Renault sur le site du Figaro: http://marches.lefigaro.fr/news/societes.html?&ID_NEWS=188945475
Orange réalise 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires dans la santé. Il compte doubler d’ici à cinq ans.
Les nouvelles technologies sont en train de révolutionner le monde de la santé. Orange, parti plus tôt que ces concurrents sur ce créneau, a pris une longueur d’avance. Créée il y a quatre ans, sa division santé réalise déjà un milliard d’euros de chiffre d’affaires. Et vise le double d’ici à cinq ans.
Les services foisonnent, à destination tant des médecins que des patients. Orange a, par exemple, connecté plus de 1000 lits à l’hôpital: le patient peut accéder à Internet ou regarder des vidéos sur une tablette située au pied de son lit, tandis que le médecin peut y consulter le dossier médical. Il a développé avec Cisco un système de télégériatrie, qui évite de déplacer des malades âgés entre hôpitaux, assurant plus de confort au patient tout en faisant gagner du temps aux médecins. Il est engagé avec la région Ile-de-France et l’américain GE dans un vaste chantier d’archivage de tous les clichés numérisés (IRM, scanners, radios, etc.), afin d’améliorer la communication entre hôpitaux et médecins de ville et d’assurer un meilleur suivi des patients.
En Grande-Bretagne, le NHS (le système de santé public britannique), pénalisé parce que 20% des patients ne se présentent pas à leur rendez-vous, a beaucoup gagné en efficacité grâce à un système de SMS, développé par Orange, qui rappelle aux patients leur rendez-vous, la veille, et leur demande de confirmer ou d’annuler.
Moins cher et plus efficace
L’opérateur a également mis en place différentes applications sur téléphone mobile qui permettent de réduire le coût du suivi des maladies chroniques comme le diabète ou l’asthme, mais aussi un système de télésuivi pour l’insuffisance rénale. Avec la start-up Tribun, il a lancé des services de téléexpertise pour palier la raréfaction des anatomopathologistes, ces médecins spécialistes du diagnostic des cellules cancéreuses. Un florilège loin d’être exhaustif.
Si les États sont prêts à financer ces développements qui réduisent les coûts tout en améliorant l’efficacité du système de soins, les particuliers sont eux aussi enclins à dépenser plus pour leur santé, et se laissent séduire par des applications de confort et bien-être. Le système de téléassistance mis au point par Orange, avec le fabricant de téléphones Doro et Mondial Assistance, a rencontré un succès inattendu: le groupe a vendu en un an plus de 100.000 exemplaires de ce téléphone basic pour seniors, muni d’un gros bouton pour alerter en cas de chute ou d’urgence .
Dans les pays émergents, où le mobile atteint désormais 50% de taux de pénétration, là aussi les technologies jouent un rôle phare en donnant l’accès aux soins. «Le problème n’est pas le financement. Les fondations ont beaucoup d’argent, à l’image de la fondation Gates. L’enjeu est plus de trouver un bon projet», explique Thierry Zylberberg, patron de la division santé chez Orange.
Quant à Orange, qui cherche souvent sa place face aux géants de l’Internet, il a trouvé avec la santé un vrai moteur de croissance. «La santé est un des rares secteurs qui n’est pas mondialisé. L’écosystème est toujours très local. C’est pourquoi les annonces tonitruantes de Google et Microsoft n’ont pas débouché», conclut Thierry Zylberberg.
Le stress technologique, un fléau que les entreprises peuvent mesurer
4/05/11
Cet article sur le stress technologique a été écrit le 03/05/2011 par Nicolas Saliba, directeur de Tryane.
Cette société a créé un logiciel qui mesure la surcharge d’informations en entreprise et cherche à réduire le stress qui en découle.
Disponible sur : http://www.itrnews.com/articles/118424/stress-technologique-fleau-entreprises-peuvent-mesurer-nicolas-saliba-directeur-general-cofondateur-tryane.html
Les iPhone collectent l’historique des déplacements des usagers
21/04/11
Voir l’article paru dans le journal en ligne du Monde le 21/04/2011.
URL: http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/04/21/les-iphone-collectent-l-historique-des-deplacements-des-usagers_1510753_651865.html#xtor=EPR-32280229-[NL_Titresdujour]-20110421-[zonea]&ens_id=1244271
Etre multitâche, attrayant mais pas toujours efficace
18/04/11
Publié sur le blog de la Licence profesionnelle Journalisme par Elodie Berland le 04/03/2011.
URL: http://lpjournalisme2011.wordpress.com/2011/03/04/etre-multitache-attrayant-mais-pas-toujours-efficace/
Travailler tout en répondant à son courrier ou au téléphone, un œil sur la télé et un autre sur l’écran du tchat, le “multitasking” c’est la capacité présumée de faire plusieurs choses à la fois.
Face à la multiplicité du flux d’informations qui nous entoure, forte est la tentation d’y céder.
Aujourd’hui, cette notion arrive dans notre quotidien et plus particulièrement dans l’organisation de notre journée personnelle et professionnelle.
Les scientifiques se sont penchés sur le sujet, avec un constat nuancé. Faire plusieurs choses à la fois n’augmenterait pas la productivité.
Une incapacité mentale
Dans la revue américaine Sciences, les deux psychologues Étienne Koechlin et Sylvain Charron publient une étude visant à démontrer notre incapacité à faire plusieurs choses à la fois. Pour ce faire, ils créent une mise en scène où les participants se voient proposer une, deux puis trois activités à réaliser. Chaque nouvelle tâche venait s’ajouter à la tâche en cours, et force l’individu à basculer sur un nouveau travail, l’obligeant à annuler sa première activité.
Pendant ce temps, les deux spécialistes analysent l’activité des deux lobes frontaux. Ils constatent alors que ceux-ci sont actifs quand le sujet est confronté à une seule activité. Puis, lorsqu’il faut traiter deux tâches en même temps, chaque lobe frontal est alors affecté à une tâche bien précise. Quand une troisième activité se lance, le nombre d’erreurs explose et le temps de réponse devient alors médiocre.
Un parallèle avec le système informatique
A l’origine le « multitasking » désigne un système d’exploitation, permettant d’exécuter, de façon simultanée, plusieurs programmes informatiques. C’est la multiprogrammation. Les développeurs et analystes-programmeurs savent bien que le travail morcelé prend plus de temps et qu’il est plus facile de travailler efficacement quand on est échauffé, en rythme de croisière. Si on doit s’arrêter pour une raison ou une autre, la reprise est longue et laborieuse.
Des études menées par IBM et Microsoft montrent qu’aux Etats-Unis, un salarié moyen gaspille environ 2,1 heures par jour à cause des distractions causées par le multitâches. Chez Microsoft, certains ordinateurs sont dotés d’un système qui analysent la manière de travailler des employés. Il s’avère que le simple fait de prendre connaissance d’un courrier électronique peut prendre jusqu’à un quart d’heure du temps de travail et amener l’employé à être distrait de son travail pendant près d’une heure, afin de se consacrer aux tâches induites par le message reçu.
Multitâche non, switcher pourquoi pas
Selon le professeur Clifford Nass du département de psychologie de l’Université de Standford, gérer en même temps un flux twitter, un flux facebook, répondre à quatre emails tout en lisant un article peut entraîner de graves troubles sur le plan cognitif. Selon lui, il ne faut pas confondre la capacité à “switcher” d’une activité à une autre avec celle d’être multitâche. Il est en effet possible de transférer l’attention et l’énergie d’un sujet à un autre de manière très rapide. Cependant, la quantité trop importante d’informations empêcherait la personne de reprendre le leadership sur le contenu de son travail et de se faire littéralement submerger. Et de devenir un champion de la non pertinence où tout le distrait.
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