La déconnexion volontaire aux TIC
Usages
De la siesta digital al tuiteo consciente: ideas para que no te traguen las redes
31/10/11
Un article de Natalia Martín Cantero daté du 28/10/2011 et disponible au lien suivant :
http://smoda.elpais.com/articulos/de-la-siesta-digital-al-tuiteo-consciente-ideas-para-que-no-te-traguen-las-redes/301
Il nous renseigne sur la meilleure façon d’être connecté tout en profitant du moment présent.
Les mails stressent les salariés
28/10/11
« Les salariés sont harcelés de mails. Leur gestion devient une hantise. (…) Quand on interroge les salariés en vacances sur ce qui pourrait les agacer à leur retour au bureau, 9 sur 10 déclarent « la messagerie » et son traitement fastidieux. Bien qu’en congés, leurs emails continuent d’affluer et de s’entasser inéluctablement jour après jour ».
Source : http://www.rhinfo.com/rss/enm/17066_79-les-tic-nous-stressent-
Pour plus de la moitié des salariés, deux heures par jour sont nécessaires pour la lecture et la rédaction des mails. Il y aurait également 64 secondes de latence avant que le salarié puisse se reconcentrer sur sa tâche.
Source : article de l’express.fr http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/emploi/les-e-mails-stressent-les-salaries_1036855.html.
L’intimité au travail
27/10/11
Dans son livre, L’intimité au travail, Stefena Broadbent, professeur d’anthropologie numérique et spécialiste de l’observation des évolutions de l’usage des nouvelles technologies livre ses réflexions sur la façon dont les communications personnelles sont appréhendées, vécues, parfois sanctionnées dans l’espace professionnel.
Surfez-vous sur Facebook au travail?
18/10/11
Facebook, LinkedIn, Twitter ou la nouvelle façon communiquer, de s’exprimer, de pouvoir tout dire depuis presque n’importe où… lieu de travail compris. Dans les faits, cette sensation grisante de liberté peut se retourner contre les salariés.
Une étude de DLA Piper, société de service dans le domaine du droit, révèle que la moitié des entreprises régule l’utilisation des réseaux sociaux de leurs employés sur leurs équipements personnels ou professionnels. D’ailleurs, 21% de ces derniers ne savent pas qu’ils sont surveillés. 14% ignorent même l’existence d’une charte d’utilisation des réseaux sociaux dans l’entreprise.
Le sentiment de paranoïa l’emporte
Résultat, les sanctions disciplinaires peuvent tomber plus facilement. 31% des employeurs réagissent à des informations laissées sur l’entreprise et 30% sanctionnent leurs salariés pour une utilisation personnelle sur le lieu de travail de Facebook et consorts.
La guerre au farniente sur le Web n’empêche pas les entreprises de reconnaitre l’utilité des réseaux sociaux, du moment que l’utilisation reste professionnelle. 65% des employeurs encouragent ainsi les échanges par ce biais, selon l’étude. Quatre employeurs sur cinq pensent pouvoir en retirer un gain de notoriété et 62% estiment qu’il s’agit là d’un outil marketing intéressant.
Néanmoins, le sentiment de paranoïa l’emporte, puisque 48% s’estiment exposés car ils ne contrôlent pas ce qui se dit sur eux sur les réseaux, et 34% pensent plutôt aux secrets entre salariés. De leur côté, les salariés avouent plutôt s’en servir pour rentrer en contact avec leurs collègues (39%). Un peu plus d’un quart (28%) poste des photos de collaborateurs ou d’activités liées à l’entreprise.
Utilisez-vous des réseaux sociaux sur votre lieu de travail? Pourquoi faire? Vous cachez-vous? Avez-vous peur d’être espionné et sanctionné?
Source:
Benoît Magistrini, publié le 18/10/2011 sur : http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/surfez-vous-sur-facebook-au-travail_1041590.html
Les jeux d’argent en ligne sont plus addictifs que les jeux traditionnels
17/10/11
Selon une étude , 600000 Français sont dépendants, toutes catégories confondues. Le profil du joueur excessif : un homme d’une quarantaine d’années aux revenus faibles.
Jeux de grattage, de tirage, PMU, machines à sou… En France, 600000 personnessont dépendantes au jeu, selon la première quantification réalisée par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) publiée vendredi 16 septembre. L’étude avait été demandée par le gouvernement avant l’ouverture du marché des jeux en ligne en 2010. Si elle ne peut donc en mesurer l’impact, elle analyse les comportements de joueurs qui, avant même l’entrée en vigueur de la loi, s’adonnaient aux jeux d’argent sur le Web. Et montre que les risques d’addiction méritent d’être surveillés de près.
Près d’un Français (âgé de 18 à 75ans) sur deux joue de l’argent au moins une fois par an. Autour de 10% de la population joue au moins une fois par semaine et/ou au moins 500euros par an. Parmi eux, l’OFDT a calculé le nombre de
joueurs dits «problématiques». Ils sont 400000 à présenter un «risque modéré» (susceptibles de se trouver en difficulté en jouant), et 200000 à être considérés comme joueurs excessifs. Ceux qui perçoivent qu’ils ont un problème, seul
ou à travers le regard des autres.
Le profil des joueurs excessifs ? Ce sont encore plus souvent des hommes que les joueurs actifs sans risque (75,5% contre 62,7 %), et ils sont plus jeunes (41 ans contre 47). Ils misent davantage et la gamme de jeux à laquelle ils s’adonnent est plus variée. Ils se caractérisent aussi par leur précarité financière : 57,8% déclarent un revenu mensuel inférieur à 1100 euros par an, contre 7,1% pour l’ensemble des joueurs actifs. Plus d’un tiers ne possède aucun diplôme. L’étude fait apparaître un lien fort entre addiction aux jeux et consommation problématique d’alcool, de tabac ou de cannabis. Ainsi, 26,3% des joueurs excessifs ont un risque de dépendance à l’alcool, contre 3,2% dans la population générale. Avec 1,3% de joueurs problématiques, la France se place à un niveau plus bas que d’autres pays, comme les Etats-Unis (5%), l’Italie ou la Grande-Bretagne (autour de 2 %). Mais, au sein des joueurs actifs, on compte plus d’excessifs parmi ceux jouant sur le Web. Ainsi, parmi les adeptes du poker et des jeux de pronostics en ligne, la prévalence de joueurs excessifs peut atteindre 10%.
Offre de soins
La question des jeux d’argent en ligne se pose donc. Une nouvelle étude devrait être lancée en 2012 ou 2013, dit-on à l’Observatoire des jeux, créé par la loi. Et le ministère de la santé explique qu’un volet « jeux » sera inclus dans le prochain Plan addiction de 2012, précisant que, sur le terrain, l’offre de soins se développe. «On ne peut pas dire que beaucoup ait été fait pour l’instant, alors qu’avec l’ouverture des jeux en ligne, des fonds avaient été promis pour les centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie, nuance Jean-Pierre Couteron, président de la Fédération addiction,qui regroupe des structures médico-sociales. Les équipes se débrouillent comme elles peuvent pour développer leurs compétences.»
La loi prévoit que 0,006% des mises du poker et 0,05% des paris soient reversés à la lutte contre la dépendance. En un an, 10 milliards d’euros ont été joués en ligne. L’enquête est rendue publique alors que les opérateurs veulent obtenir un assouplissement de la loi. Depuis 2010, 39 opérateurs ont été agréés, et ont vite dénoncé le poids de la fiscalité. Le texte prévoyait une clause de révision fixée à novembre. Début septembre, le Comité consultatif des jeux s’est prononcé pour un allégement fiscal. Reste au gouvernement à trancher. Son objectif était de maintenir les recettes fiscales à 5milliards d’euros par an. En ces temps de contrainte budgétaire, il semble difficile de revenir dessus. S’il fait le choix d’un allégement fiscal, il devra miser sur le « jouer plus » pour maintenir ses recettes.
Laetitia Clavreul
et Laurence Girard
Source: Le Monde du 19/09/2011
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