La déconnexion volontaire aux TIC
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Life without Media conference
1/02/11
Les principaux intervenants sont les suivants:
- David Buckingham, Institute of Education, Université de Londres
- Adela Cortina, Chair of Ethics, Université de Valence
- Nick Couldry, Media and Communications Department at Goldsmiths, Université de Londres
- Toby Miller, Department of Media & Cultural Studies, Université de Californie, Riverside.
Un site est disponible pour plus d’informations: http://cicr.blanquerna.url.edu/
Le Figaro Madame se déconnecte
20/01/11
Publié par Thierry Venin sur son blog (http://www.cooldone.com/blog/) le 29/09/201
Sous le titre « Déconnecter », Nolwenn Le Blevennec signe un bel article dans l’édition du 28 septembre du Figaro Madame.
« SAUF À PARTIR DANS UN DÉSERT À L’AUTRE BOUT DE LA TERRE OU À SE RÉFUGIER DANS UN MONASTÈRE, DIFFICILE DE SE COUPER DU MONDE POUR SE RESSOURCER DANS UNE SOCIÉTÉ OÙ, TECHNIQUEMENT, ON PEUT CONSULTER SES E-MAILS DEPUIS SON BAIN.
Paru le 28.09.2010, par Nolwenn Le Blevennec
Les feuilles rousses, qui craquent sous nos pieds, mettent un peu d’ambiance. Le jardin du couvent des frères Carmes (et de son centre spirituel) est coloré et vivant, ce qui ne manque jamais d’émouvoir les laïcs épuisés de passage. Ils sont de plus en plus nombreux à venir ici, non pas pour les offices, mais « pour se libérer des esclavages modernes et retrouver une qualité de temps », selon frère Denis Marie. Bref : pour se dé-con-nec-ter ! Une croix du carmel en bois et une médaille de baptême en or dépassant de son polo rayé, le frère Denis Marie, l’air juste et bonhomme de François Hollande, nous fait visiter des chambres très sommaires, « un lit, un bureau, un lavabo ». Il nous explique qu’ici les non-croyants se fichent de la déco, qu’ils recherchent la nature et le silence. Et surtout, l’absence d’outils technologiques – ni téléphone portable ni Wi-Fi dans l’enceinte.
Le monastère est perçu par ces agnostiques comme un refuge qui permet d’échapper à un quotidien devenu infernal. Et dont la cadence, de plus en plus intense, inquiète de nombreux observateurs.
Dans Accélération, son dernier livre (La Découverte), le sociologue allemand Hartmut Rosa démontre que le progrès technique a entraîné, ces dernières années, l’accélération du rythme de vie. En France, Jean-Louis Servan-Schreiber, auteur de Trop Vite ! (Albin Michel), pense également que les smartphones peuvent nuire à l’existence.
Le chercheur Thierry Venin explique le mécanisme de compression du temps : « Les nouvelles technologies impliquent un plus grand flux d’informations et une impatience sociale de traitement. » S’ajoute à cela un phénomène d’addiction. « Les gens ont toujours été ravis de recevoir du courrier et, plus il y en a, mieux c’est. Ils s’y noient, c’est un miroir de l’ego », analyse Jean-Louis Servan-Schreiber. « La réception d’un e-mail est aussi addictif que le sucre. Cela s’explique par une appétence de l’esprit pour ce qui est nouveau », renchérit Christophe André, psychiatre à Sainte-Anne. Dès lors, la déconnexion ne peut se réaliser que dans la radicalité et dans l’exil. Courage, fuyons.
REGARDER LES VACHES
Pour débrancher, l’écrivain de romans policiers Gilles Bornais prend ses quartiers dans un autre centre, à l’abbaye du Bec-Hellouin, dans l’Eure. « C’est la troisième fois que j’y vais, cette année. Je ne peux pas y être dérangé. Un e-mail met trois jours à se télécharger », raconte-t-il. Entre deux chapitres, sa seule distraction consiste à regarder des vaches et des canards par la fenêtre. « C’est mieux qu’un cyprès qui, croyez-moi, peut vous rendre neurasthénique. » Le soir, il dîne avec des moines qui lisent Kant à voix haute. En rentrant, il pense toujours la même chose : « Que nous sommes abreuvés d’informations futiles, comme l’état du rhume d’un joueur de l’équipe de France. En allumant la radio, je comprends que je retourne chez les dingues. » Pour ceux qui trouvent la compagnie bovine vaine ou anxiogène, il existe des options plus fun. On pense à Otis Redding, et son Dock of The Bay.
Jean-Philippe, qui travaille dans une entreprise pharmaceutique et reçoit en moyenne cent e-mails par jour, s’envole lui pour Bird Island, aux Seychelles : « La première fois, je ne savais pas qu’il n’y aurait aucune connexion. J’ai paniqué pendant quelques heures. Finalement, je suis sorti du monde pendant un mois », (une semaine en réalité, c’est un lapsus). Sur cette île confetti, dont on fait le tour à pied en trente minutes, il a pu se perdre dans ses livres et ses pensées intérieures. « Aucun cumulus du monde que l’on connaît n’est venu perturber cela », se souvient-il. C’était délicieux. Et il y retourne dans quelques semaines.
JETER SON PORTABLE
Heureusement, il est possible de se déconnecter sans bouger de son siège pivotant. Une attachée de presse nous raconte qu’elle s’est « suicidée » de Facebook, il y a deux ans : « Je ne suis plus invitée aux soirées et aux mariages, mais je ne regrette rien. » Le fondateur du magazine Têtu, Didier Lestrade, a quant à lui fini par jeter son portable, en 2006. « J’ai un téléphone fixe et les conversations téléphoniques peuvent se programmer par e-mails. La plupart des choses qui se disent sur un portable ne sont, de toute façon, pas intéressantes. » Le journaliste envisage pourtant de s’acheter un iPhone, l’année prochaine : « Je repousse tant que je peux, car je sais que je vais perdre en qualité de vie, mais je ne veux pas être largué au point de ne pas savoir me servir de cet outil. J’essaierai de le contrôler et de l’éteindre de temps en temps. » C’est toute la difficulté. « Quand ils envisagent de se déconnecter, les gens sont dans des fantasmes de cabane dans les bois ou de retour à l’âge de pierre et manquent parfois de pragmatisme », regrette Jean-Louis Servan-Schreiber.
L’urgence est en effet d’apprendre à maîtriser les flux. Il existe des options sur le téléphone et les boîtes e-mail qui permettent de rendre ces outils moins invasifs. La chercheuse Joanne Yates, auteur d’une étude sur l’addiction au BlackBerry (Crackberry) s’insurge notamment contre le « push mode », qui consiste à recevoir des e-mails, sans avoir sollicité sa boîte. Selon Pierre Mounier, professeur à l’EHESS (École des hautes études en sciences sociales) et responsable de Cléo (Centre pour l’édition électronique ouverte) : « Un retour en arrière n’est ni envisageable ni souhaitable, mais une prise de conscience est nécessaire. Et l’école a un énorme défi à relever. Il faut apprendre aux citoyens à ne pas se laisser envahir. »
CALME, LENTEUR ET CONTINUITÉ
Un excès de communication pourrait avoir de graves conséquences… « Il existe une liste d’aspects cognitifs indésirables, liés à l’utilisation de ces technologies, comme l’émiettement du travail ou le manque de concentration », explique Thierry Venin. Le psychiatre Christophe André, auteur des États d’âme. Un apprentissage de la sérénité (Odile Jacob), renchérit : « Il y a un effet psychotoxique lié à la sursollicitation. Pour notre équilibre mental, notre cerveau a besoin de séquences de calme, de lenteur et de continuité, comme le corps a besoin d’exercice. » Quand il reçoit des patients dépressifs, le médecin leur demande, entre autres, s’ils dorment avec leur portable sur la table de nuit…
En confisquant le téléphone de sa seconde fille, Christophe André raconte avoir vu passer une trentaine de SMS entre 21 heures et minuit. Les juifs vivent ce genre de « confiscations » tous les samedis, et ne s’en portent pas plus mal.
Le rabbin Gabriel Farhi aime prendre son repas sans avoir son portable à côté de l’assiette. « On coupe toutes les connexions, pour recréer des liens essentiels et directs avec Dieu et sa famille », explique-t-il. Le rabbin, qui admet que les dernières heures du Shabbat sont les plus difficiles – « on a quasiment le doigt sur le bouton de l’ordinateur » – conseille néanmoins à tout le monde de se fabriquer « ses petits Shabbats ».
C’est un peu ce que fait Jean-Philippe, le chanceux des Seychelles. En route pour un colloque à Berlin, il a décidé de ne pas emporter son ordinateur. Il s’est dit que cela le forcerait à se connecter à son environnement, plutôt qu’à sa boîte de réception. »
L’américain 3M incite ses cadres à « savoir dire non »
20/01/11
- Thierry Venin (paru dans son blog http://www.cooldone.com/blog/ le 16/01/2011)
Le journal Les Echos a relayé le 11 janvier la « Charte des Relations de Travail » publiée par la direction de la société 3M à destination des 1000 employés de Cergy.
Cette charte, dont le texte intégral est diffusé par le syndicat CFE-CGC de l’entreprise sous le titre « Le catéchisme de la direction » comporte un certains nombres de préconisations en relation directe avec l’influence des TIC sur le stress au travail et plus globalement sur les conditions de travail.
Sous le chapeau introductif « Cette charte regroupe des attitudes et des objectifs non quantifiables que 3M en France souhaite voir adopter par l’ensemble de ses collaborateurs afin de créer un environnement de travail sain et stimulant », ce document comporte trois sections :
- Adopter une attitude relationnelle respectueuse
- Résister à une utilisation abusive et inappropriée du «@»
- Appliquer et faire respecter des règles communes de rythme de travail
Le lien entre les TIC et le stress au travail (ou du travail à la maison) est cependant présent dès la première section. En effet la direction de 3M attend du salarié qu’il soit le premier responsable/garant du bon équilibre entre sa vie au travail et sa vie privée notamment en ne « succombant pas aux facilités des nouvelles technologies de l’information et de la communication » et en sachant « se déconnecter ».
La deuxième section nous concerne bien sûr particulièrement. Elle comporte 4 règles d’or.
Privilégier la rencontre en direct :
Elle génère conversation et compréhension. Elle entraîne plus facilement confiance et par la suite modération dans les propos écrits.
Rester courtois technologiquement :
- Dans la rédaction d’un mail, ne pas oublier que l’on écrit à un lecteur et pas à un ordinateur
- Éviter le principe abusif de protection et ne mettre en copie que les personnes vraiment concernées et directement impliquées par le sujet
- Écrire intelligiblement :
- Soigner la rédaction de l’objet du message
- Faire des phrases courtes : sujet, verbe, complément sans oublier la ponctuation
- Ne pas croire qu’un conflit peut se régler rapidement et efficacement par mail. Privilégier le face à face
Ne pas céder à l’instantanéité de la messagerie :
- Gérer les priorités et ne pas répondre immédiatement à chaque mail reçu, se fixer des plages pour répondre aux mails moins urgents.
- Ne pas lire ses mails en réunion
Savoir se déconnecter :
Ce n’est pas parce qu’ils sont portables que PC ou téléphone doivent être systématiquement ramenés au domicile et utilisés en dehors des plages de travail.
La section 3 dédiée au rythme de travail, préconise enfin de partir en congé sans son ordinateur.
Le document est baptisé « charte » mais ne semble pas traduire un accord entre les partenaires sociaux. En effet, le style s’apparente plus à une note de service qu’à une convention et porte l’estampille 3M sans signataire. Il pourrait donc être rapproché des « chartes de bourgeoisie » (par laquelle les habitants d’une ville qui possédaient les qualités requises recevaient de leur seigneur un certain nombre de privilèges) ou d’une charte de franchise (énonçant les privilèges accordés par un seigneur à une communauté d’habitants pour attirer ou retenir ces derniers sur son domaine).
Sur le site de la CFE-CGC de l’entreprise, la réception de la charte est nuancée :
« Mais ce document n’oblige qu’une seule personne, le salarié… C’est trop facile et c’est un peu court de se décharger du dossier des risques psycho-sociaux en ne proposant que cette charte à sens unique et en n’écartant toutes les responsabilités et devoirs de l’entreprise vis à vis de ses salariés pour faire du lieu de travail un endroit sain et stimulant . Oui il y a de bonnes choses dans cette charte. Non cela ne suffit pas … »
Référence:
L’américain 3M incite ses cadres à « savoir dire non », publié le 11/01/2011 par Laurance N’KAOUA dans Les Echos.
En « email sabbatique »: ne pas déranger !
19/01/11
Dans ce blog Danah Boyd, chercheuse au Microsoft Research New England, rend compte de son expérience de déconnexion qu’elle appelle avec humour « email sabbatique ». Elle raconte comment elle a dû mettre en place une stratégie lors de ses départs en congé pour ne plus avoir à faire face au déferlement d’emails qui encombraient sa boîte et qu’elle n’était pas en mesure de traiter à son retour.
Référence:
Blog de Danah Boyd « Apophenia »: http://www.zephoria.org/thoughts/
Non-connexion et déconnexion
29/03/10
Pour débuter ce blog, il me semble important de poser la question de la distinction entre non-connexion et déconnexion.
Lorsque je parle de mon sujet de recherche, très souvent et spontanément, on me dit : « ha ! oui, je connais Untel qui n’a pas Internet chez lui » ou « mon collègue refuse d’avoir un portable, c’est un choix », ou encore « avant de penser à se déconnecter, encore faut-il avoir les moyens de se connecter ». Ces témoignages renvoient à la non-connexion, au non-usage, à la non-expérience directe des TIC. Pour des raisons économiques ou culturelles, de façon volontaire ou subie, il y a non accès à certaines technologies.
La déconnexion, elle, implique au contraire une connexion préalable. Pas de déconnexion sans connexion. L’accès doit donc être possible et l’expérience des TIC d’abord vécue pour parler de déconnexion. Et c’est précisément cette expérience qui amène certains à décider de se déconnecter, au moins partiellement.
Mais cette distinction est-elle aussi simple ?
1. La non-connexion
La notion de non-connexion paraît semble aller de soi parce que basée sur une dichotomie simple (accès/non-accès aux réseaux et aux terminaux. Elle est à la fois la plus travaillée parce que renvoyant à un marché potentiel (les non-usagers à convaincre : donc beaucoup d’études financées par les opérateurs et fabricants sur la résistance à l’adoption de l’innovation) et la plus dénoncée, parce que renvoyant à une inégalité au nom d’une vision égalitaire de l’accès (la « fracture numérique » entre les « info-riches » et les « info-pauvres : donc beaucoup de statistiques ici, généralement financées par l’État et les collectivités locales).
La question posée est presque toujours : « qu’est-ce qui, économiquement, culturellement, pratiquement, freine l’usage ? ». Et derrière cette question, sans que cela ne soit réellement discuté, la normalité à atteindre est toujours l’adoption.
De façon classique, le taux d’équipement est corrélé avec l’âge (par exemple, en 2009, 98 % des 18-24 ans ont un téléphone portable en France contre seulement 42 % des plus de 70 ans) ou avec le niveau d’étude (94 % des personnes ayant un diplôme du supérieur ont sont équipé d’un ordinateur à domicile contre seulement 40 % de ceux qui n’ont pas de diplôme) ou encore selon le revenu (94 % des personnes ayant un revenu mensuel supérieur à 3100 $ ont un ordinateur à domicile contre seulement 48 % de ceux qui ont un revenu inférieur à 900 $).
Mais depuis quelques années, au fur et à mesure que les taux d’équipement augmentent, c’est moins en terme d’inégalités liées à l’accès que le problème est posé qu’en terme de
compétences. Par exemple, 86 % des 18-24 ans se disent compétents pour utiliser un ordinateur contre seulement 45 % des 40-59 ans et 12 % des plus de 70 ans, ou alors 76 % de ceux qui ont un diplôme du supérieur se disent compétents contre seulement 18 % de ceux qui n’ont aucun diplôme, etc.
Mais, que ce soit donc en terme d’accès ou de compétences mobilisées, la question finalement la même : comment encourager la connexion universelle et faire que ceux qui sont connectés s’en servent ?
Pourtant, il y a ceux qui ont les moyens financiers et qui refusent d’avoir accès à ces technologies. Et il y a ceux chez qui tout prouve qu’ils ont toutes les compétences pour s’en servir, mais ne le font pas. Il y a donc une catégorie de non-connectés qui échappe à ce que Rogers, dès son ouvrage phare sur la diffusion des innovations (1962), appelait les « retardataires ». Tous les non-connectés ne sont pas pauvres, isolés, incompétents ou retardataires. Il y a une minorité de personnes qui décident de ne pas se connecter et, comme l’écrivait Laulan en 1985, de « résister aux innovations technologiques qui leur sont faites ».
Toute la question est évidemment de savoir pourquoi et de quoi est faite cette résistance. Je lance donc un premier appel à nourrir une nouvelle catégorie analytique : les non-connectés volontaires. À part les Amishs ou les Mennonistes, il existe des individus qui décident de se passer de ces techniques : a minima, ils nous apprennent donc qu’il est encore possible de vivre sans… Qui sont-ils, comment font-ils, quelles sont leurs motivations ? Je n’ai quasiment rien lu dessus. On peut donc faire une entrée thématique sur ce thème et je pense que, peut-être via ce blog, nous recueillerons pas mal de témoignages.
2. La déconnexion
Si vous faites une recherche sur le mot déconnexion, vous allez tomber, à 95 % sur une présentation de la déconnexion comme un problème technique : il y a déconnexion quand « ça » coupe. Le réseau ne passe pas, plus de batteries, plus de forfait, ça coupe…
Ce n’est pas ce côté subit qui nous intéresse, mais la déconnexion volontaire, fruit d’un choix. Et ce sont les formes et les raisons de ce choix qui nous sont à la base de notre travail. Voir notre projet… Mais, ici aussi, il est des cas qui échappent à cette catégorisation : ceux qui se déconnectent sans qu’il s’agisse ni d’un accident technique, ni d’une décision volontaire. Je pense avant tout au « burn-out », au « pétage de plombs » dus à une surchauffe informationnelle insupportable. Entrant dans un véritable état de catalepsie, certains démissionnent des TIC par overdose communicationnelle pour tomber dans un vide apathique.
Il s’agit de quelques cas extrêmes sans doute, mais certainement très significatifs. Je propose donc, ici aussi, d’ouvrir une nouvelle catégorie analytique de déconnexion par overdose.
L’idée est que, peu à peu, nous dégagions un certain nombre de mots clefs autour desquels nous pourrons accumuler un maximum d’informations, de témoignages, de références et études. En voilà donc déjà deux portés à votre avis : les non-connectés volontaires (en regard de la non-connexion subie), et la déconnexion par overdose (en regard de la déconnexion volontaire).
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