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La déconnexion volontaire aux TIC
La déconnexion volontaire aux TIC
3/02/13
Si le terme high-tech englobe naturellement les derniers smartphones et tablettes du marché, le low-tech pourrait éventuellement représenter nos vieux feature-phones qui n’avaient guère d’autres fonctionnalités que les appels téléphoniques et l’envoi de SMS. Les journalistes de la rédaction d’un grand site français de high-tech, justement, ont ainsi tenté l’expérience non pas de la déconnexion totale mais d’une déconnexion partielle puisqu’ils ont repris les anciens Nokia de leur jeunesse : pas de Facebook, pas de géolocalisation, pas d’internet, pas même d’appareil photo pour capturer les petits évènements du quotidien, et un petit écran en noir et blanc en guise de « connexion au monde ». Une expérience d’autant plus difficile pour ces rédacteurs hyperconnectés et habitués à utiliser le « dernier cri » toute l’année dans les sphères de l’informatique et du multimédia. Ils dévoilent les premiers résultats de leur « défi low-tech » dans l’article suivant…
28/01/13
Il s’agit pour certains de l’avenir de la géolocalisation. A l’heure où les fonctions de commande vocale sont de plus en plus développées sur les smartphones et où il suffit de pointer l’APN de son terminal vers un point d’intérêt pour en recueillir toutes les informations nécessaires, Google Now est déjà allé bien plus loin. L’application géolocalisée « tout-en-un » de Google utilise en effet une grande quantité de données personnelles présentes sur le smartphone de l’utilisateur qui, couplées à sa position géographique enregistrée de façon permanente, permet de notifier le mobinaute d’un vaste flux informationnel sur l’espace qui l’entoure. Plus besoin de faire la démarche de chercher quelque chose par soi-même, le smartphone le propose déjà : « En réalité, je pense que les gens ne veulent pas que Google réponde à leurs questions. Ils veulent que Google leur dise ce qu’ils doivent faire » nous confie ainsi Eric Schmidt.
http://www.cnetfrance.fr/news/google-now-et-la-geolocalisation-permanente-39786231.htm
11/01/13
9/01/13
C’est ce que nous pourrions penser, avec quelques réserves, après ce nouveau témoignage de la part d’un journaliste qui explique avoir beaucoup de difficultés à se déconnecter. Celui-ci pense pouvoir se passer d’Internet à l’étranger (non sans montrer quelques signes d’addiction) mais enchaîne sur l’idée que cela serait beaucoup plus difficile dans son propre pays. Les raisons de ce décalage : le fait d’être en vacances, d’avoir quelque chose d’autre à faire/regarder/découvrir, mais aussi le coût des connexions à l’étranger qui reste prohibitif. Ce dernier point reste un gros facteur limitant à l’usage, par exemple, des technologies de géolocalisation qui nécessitent un accès au réseau cellulaire. Difficile en effet d’accéder partout au WiFi en situation de mobilité, et la 3G dans un pays qui n’est pas le nôtre est horriblement onéreuse. Mais cela représente simplement une contrainte et non une déconnexion volontaire : serions-nous davantage connectés en dehors de l’hexagone si les forfaits avec « internet illimité » comprenaient les données à l’étranger ? Sans doute…
8/01/13
La géolocalisation est à la fête en ce début d’année, avec deux reportages qui lui ont été consacrés dimanche dernier sur deux grandes chaînes privées françaises. Turbo (M6) s’intéressait à l’aspect sécuritaire du système, en présentant un système de balise GPS indétectable pour retrouver son véhicule en cas de vol, mais aussi pour savoir si un membre de sa famille à qui l’on aurait prêté ce même véhicule était ou non arrivé à bon port. Quelques heures plus tard dans Sept à Huit (TF1), un autre reportage insistait cette fois sur les parents qui pouvant pister leurs enfants par le biais de leur smartphones, ce qui représente un motif valable pour les équiper de plus en plus jeunes afin de connaître leur position en temps réel. Ce nouvel usage des technologies de géolocalisation commence à se répandre en France et Sygic (une société qui propose déjà des logiciels de navigation par satellite) vient aujourd’hui de sortir une application pour smartphones qui permet de suivre ses proches très facilement : http://www.iphon.fr/post/localiser-familles-amis-avec-iphone
Il est par exemple possible de définir des zones dangereuses sur une carte et d’être alerté lorsqu’un proche décide de s’y rendre, de telle sorte que cet aspect sécuritaire pourtant vanté dans la description de l’application (et bien réel par ailleurs) peut très vite amener à des dérives inquiétantes en termes de vie privée. N’oublions pas, enfin, qu’un tel système programmé par un individu un minimum « connecté » sur tous les smartphones de son entourage n’est pas forcément évident à désactiver pour quelqu’un qui ne possède que des connaissances basiques dans le domaine.
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