C’est ce que nous pourrions penser, avec quelques réserves, après ce nouveau témoignage de la part d’un journaliste qui explique avoir beaucoup de difficultés à se déconnecter. Celui-ci pense pouvoir se passer d’Internet à l’étranger (non sans montrer quelques signes d’addiction) mais enchaîne sur l’idée que cela serait beaucoup plus difficile dans son propre pays. Les raisons de ce décalage : le fait d’être en vacances, d’avoir quelque chose d’autre à faire/regarder/découvrir, mais aussi le coût des connexions à l’étranger qui reste prohibitif. Ce dernier point reste un gros facteur limitant à l’usage, par exemple, des technologies de géolocalisation qui nécessitent un accès au réseau cellulaire. Difficile en effet d’accéder partout au WiFi en situation de mobilité, et la 3G dans un pays qui n’est pas le nôtre est horriblement onéreuse. Mais cela représente simplement une contrainte et non une déconnexion volontaire : serions-nous davantage connectés en dehors de l’hexagone si les forfaits avec « internet illimité » comprenaient les données à l’étranger ? Sans doute…

http://www.thenational.ae/thenationalconversation/comment/an-internet-addiction-google-it-or-on-second-thought-dont