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La déconnexion volontaire aux TIC
La déconnexion volontaire aux TIC
8/10/12
Avec son milliard d’utilisateurs récemment atteint, il est normal que le bug de Facebook qui aurait révélé des conversations privées ait secoué l’internet. Selon la firme, il n’aurait cependant jamais eu lieu, ce qui a d’ailleurs été confirmé quelques jours plus tard par la CNIL.
L’article suivant propose un point de vue intéressant sur cette actualité : pour rester au goût du jour et offrir toujours davantage de fonctionnalités tout en renforçant leurs systèmes de protection des données personnelles, les réseaux sociaux sont contraints d’évoluer rapidement… trop rapidement à vrai dire. Leurs utilisateurs ne suivraient pas nécessairement la cadence, et les modifications successives des interfaces de Facebook par exemple seraient bien trop fréquentes pour que le réseau social puisse être véritablement maîtrisé par un internaute soucieux de protéger ses informations de façon efficace. Il se peut même que ce qui est caché un jour ne le soit plus le lendemain, ce qui pose bien sûr des soucis en termes de confidentialité des données. Une fois de plus, Facebook vient nous rappeler que la technologie évolue très rapidement, à tel point que même les plus connectés ont parfois du mal à suivre le rythme. Il n’est dès lors pas étonnant que les utilisateurs moins réguliers se retrouvent plus ou moins perdus à chaque nouvelle visite de leurs réseaux sociaux favoris.
6/10/12
Ils se sentent coupés du monde, envoient des centaines de mails, tweets et SMS par semaine et protègent leurs smartphones par tous les moyens même s’ils n’ont, selon eux, rien à y cacher : trois individus hyperconnectés racontent dans cet article leurs expériences respectives en matière d’addiction et de déconnexion.
L’un d’entre eux, Derek Smith, étudiant en médecine, s’est demandé s’il ne passait pas trop de temps sur son smartphone et si cette addiction pouvait avoir un impact négatif sur ses relations sociales. Mais selon lui, les bénéfices apportés par ces technologies sont indiscutablement supérieurs aux quelques inconvénients qu’elles engendrent.
http://www.abc2news.com/dpp/news/science_tech/800-texts-in-one-week-diaries-of-3-smartphone-addicts
5/10/12
Plusieurs recherches menées ces derniers mois s’accordent à montrer que le simple fait d’avoir un smartphone posé sur la table lors d’une conversation en face-à-face était en mesure d’interférer sur celle-ci. L’individu connecté se montre plus distant, moins disponible car il doit faire face à plusieurs situations en même temps, comme s’attendre à recevoir un mail ou un appel à tout moment et réagir en conséquence. Pour le chercheur Andrew Przybylski du département de psychologie de l’université d’Essex, le constat est clair : « There might be social costs to having a phone out that you don’t expect« .
4/10/12
La prochaine édition du manuel américain des diagnostiques et statistiques des troubles mentaux, reconnu comme ouvrage de référence dans le domaine de la psychiatrie, prévoit d’inclure l’addiction à internet comme un « désordre mental ». En marge de l’Internet en lui-même, la classification tiendra également compte de l’usage intensif des smartphones et tablettes tactiles, ainsi que le temps passé sur les jeux vidéos. Les psychiatres sont partis d’un constat simple sur l’addiction à ces derniers par les plus jeunes populations pour l’extrapoler aux autres tranches d’âge et surtout aux technologies voisines :
«L’Australie a été un des premiers pays à reconnaître le problème et à proposer un traitement à la population, et a créé des cliniques qui traitent l’addiction au jeu vidéo. Le fait qu’une technologie autant utilisée puisse faire du mal aux enfants a entraîné de nouvelles études sur les habitudes des adultes concernant d’autres appareils utilisés 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour la lecture, le divertissement et les interactions sociales.»
Lien de l’article : http://rt.com/news/internet-use-mental-illness-389/
3/10/12
En plus des éléments précédemment cités, il est important de souligner que plus d’un Français sur deux estime qu’internet peut être une drogue, et, plus de 6 sur 10 pensent qu’ils utilisent trop les nouvelles technologies actuelles. L’avènement des réseaux sociaux explique en partie cela car chaque utilisateur est susceptible de changer son statut, de déposer des photos ou encore d’envoyer un tweet, à ce titre, les « drogués » ne veulent pas rater une seule information puisque le principe même repose sur la réactivité et le partage des informations.
http://www.conseil-entreprise.org/etre-connecte-une-addiction-reelle-n94643.html
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