Une journaliste d’un site spécialisé dans la téléphonie mobile a décidé de prendre un peu de recul sur sa fonction et a analysé son comportement quotidien avec son smartphone en poche. Anna Scantlin nous explique ainsi dans un premier temps que, pour elle, les notifications (appels, messages, mails, etc.) reçues sur son smartphone passent avant une conversation en face-à-face, elle répond ainsi à tous les appels reçus même si ceux-ci ne sont pas urgents : « un sens des priorités qui aurait été jugé incompréhensible par mes grands-parents« . Mais cela va plus loin puisqu’elle son smartphone prend également le pas sur d’autres outils du quotidien : « j’ai une montre, mais quand on me demande quelle heure il est, je sors mon smartphone. [...] Même en ayant un ordinateur en face de moi, il se peut que j’utilise mon smartphone si j’ai besoin de regarder quelque chose sur Internet. » Il n’y a qu’en voiture que la journaliste admet éteindre complètement son smartphone : une déconnexion volontaire qu’elle juge logique car elle a « besoin d’être concentrée à 100% ce qui ne serait pas possible en entendant [son] téléphone sonner régulièrement« .

Un témoignage intéressant d’autant plus que beaucoup d’individus tout aussi connectés qu’elle (voire moins) utilisent aussi leur smartphone en voiture, en bluetooth pour les plus discrets, quitte à être distraits en conduisant et/ou à être verbalisés. Pour cette raison, Anna Scantlin pense qu’elle est finalement « connectée », mais « pas tant que cela ». Cela nous amène finalement à une question très simple : le simple fait de pouvoir couper volontairement son smartphone dans certaines conditions suffit-il à se rassurer sur son addiction à celui-ci, même en l’utilisant tout le reste de la journée voire parfois de la nuit ?

http://www.phonedog.com/2012/10/19/are-we-addicted-to-our-phones/

N.B. : A la fin de l’article, des lecteurs du site livrent également leurs expériences respectives dans les commentaires.