« Nothing’s Private Anymore »

C’est le constat effectué par un journaliste américain du New York Times alors qu’il organisait une fête chez lui. Pendant le dîner, un contact qu’il n’avait pas invité nlui a fait remarquer ironiquement qu’il prenait du bon temps.. Comment ce dernier avait-il été averti ? Par le biais des personnes présentes qui prenaient des photographies de la soirée et les transféraient en temps réel sur Facebook. Mais ce n’est pas tout, puisque le journaliste a avoué ensuite qu’il n’avait tout simplement pas de compte Facebook. Difficile pour lui de croire qu’il était connecté à un réseau social contre son gré alors qu’il n’y était même pas inscrit. Cela repousse encore les limites liées aux craintes de certains individus d’être traqués, espionnés de façon permanente sous prétexte qu’ils sont inscrits à divers réseaux sociaux : « You don’t have to be (on Facebook), since other people can announce your location, and share pictures and videos of you, conveniently tagged with your name for anyone to find quickly. »

Dès lors, qu’est-ce qui peut encore être considéré comme privé aujourd’hui ? Le journaliste entame une réflexion sur cette question dans la suite de l’article. Les commentaires sont intéressants également.

http://bits.blogs.nytimes.com/2012/10/14/seeking-privacy-in-a-networked-age/