La déconnexion volontaire aux TIC
Article tagué théorie du millefeuille
La théorie du millefeuille et l’usage des TIC dans l’entreprise
25/01/11
Résumé:
Les managers passent une partie importante de leur temps en réunions. L’usage des moyens de communication électronique (courrier électronique, outils de travail collaboratif, visioconférence, etc.) est croissant dans de nombreuses entreprises (Kalika, 2003, Wasson, 2004,). Dans un contexte d’hypercompétition, où l’exigence de performance managériale est croissante, la gestion du temps des managers constitue un enjeu de taille pour ceux-ci. Le développement des moyens électroniques de communication et notamment l’usage du courriel (e-mail) prend une place croissante dans la journée du manager. Les cas de managers passant plusieurs heures par jour à répondre et à envoyer des e-mails ne sont pas exceptionnels (McKeen et Smith, 2004). Les managers ont à leur disposition un portefeuille d’outils de communication (téléphone fixe, téléphone mobile, télécopies, face à face, courrier électronique, S.M.S, messagerie instantanée, etc…). Il est donc légitime de s’interroger sur l’effet de cette communication électronique croissante sur les autres moyens de communication et de coordination, notamment présentiels. La présente recherche vise à étudier les effets de substitu-tion entre communication électronique, limitée ici au courrier électronique, et réunions présentiel-les. On pourrait en effet penser que les entreprises intègrent dans leur fonctionnement cette nou-velle donne et modifient en conséquence leurs modes de coordination. Ainsi, le nombre de réunions serait susceptible d’être réduit pour tenir compte de cette communication électronique croissante. L’acuité de cette question est renforcée dans le contexte français où la durée légale du travail est limitée. Les résultats obtenus amènent à penser que l’effet de substitution est faible, que la superpo-sition dénommée théorie du millefeuille est la règle. Plusieurs explications à cet effet millefeuille sont suggérées. (Source: HALSHS).
Référence:
Michel Kalika, Nabila Boukef-Charki, Henri Isaac, Revue Française de gestion, 172 (2007) 117-130.
Commentaires récents