La déconnexion volontaire aux TIC
Usages
La géolocalisation nous fait-elle perdre toute emprise sur l’espace que nous traversons ?
18/10/12
Alors que les applications de géolocalisation se montrent de plus en plus performantes lorsqu’il s’agit de nous guider d’un point A à un point B ou encore de sélectionner le point d’intérêt idéal à proximité selon une multitude de critères, sommes-nous toujours aussi libres dans nos déplacements ? Avec le geotagging, choisissons-nous encore où nous voulons nous rendre, ou bien sommes-nous tout simplement guidés vers un point défini par le smartphone, sans pouvoir le modifier ? L’article suivant, au titre volontairement choquant, propose une petite réflexion sur ces questionnements.
http://urbantimes.co/2012/09/location-based-services-are-to-people-as-sheep-dogs-are-to-herding/
L’addiction aux téléphones portables chez les jeunes : un besoin de communiquer avant tout
15/10/12
Peu importe leur tranche d’âge : collégiens, lycéens et étudiants sont de plus en plus connectés et posséder au minimum un téléphone portable leur semble aujourd’hui indispensable, non seulement pour leur usage personnel mais également pour leur intégration sociale. Plus encore que pour « tuer l’ennui », les jeunes se servent avant tout de leur smartphone pour rester connectés aux réseaux sociaux de façon permanente, ou encore pour « garder le contact » avec leurs amis et leurs proches, à tel point que la plupart ont toutes les peines du monde à passer 24 heures sans leur terminal mobile de prédilection.
Au Royaume-Uni, l’addiction aux « écrans » se fait de plus en plus forte
9/10/12
Il est décidément de plus en plus difficile d’abandonner nos smartphones, même en regardant un autre écran. D’après une récente enquête menée au Royaume-Uni, 75% des possesseurs de smartphone l’utilisent régulièrement en regardant la télévision (principalement pour envoyer des messages à leurs proches), tandis que 70% des utilisateurs de tablettes tactiles font de même (mais, cette fois, c’est davantage pour aller sur Internet). L’utilisation varie quelque peu, mais son motif ne reste-t-il pas identique ? La télévision n’a-t-elle pas du mal à suivre face aux interactions sociales, au divertissement et à la recherche d’informations rendues possibles par les terminaux mobiles de dernière génération ? La publicité ainsi que certains « temps morts » dans les émissions peuvent ainsi générer un certain ennui, que l’individu hyperconnecté se presse de colmater en utilisant smartphone, tablette ou tout autre appareil relié à Internet. Dans tous les cas, l’addiction aux « écrans » est bien réelle, au détail près que le terme de « multi-tasking » prend ici tout son sens dès lors que l’individu s’intéresse à plusieurs écrans de façon quasiment simultanée.
http://www.mandmglobal.com/international-media/08-10-12/uk-citizens-addicted-to-screens.aspx
Le smartphone, outil de prédilection pour tuer l’ennui ?
8/10/12
L’utilisation intensive des smartphones, notamment dans les files d’attente et les transports en commun, amènent à penser qu’ils contribuent en quelque sorte à tuer l’ennui, même si le temps à attendre s’avère réduit.
Dès lors, il devient difficile de passer une seule journée sans son smartphone, à tel point que dans un environnement urbain où nous sommes si nombreux à être hyperconnectés, nous pouvons apparaître comme « zombifiés » aux yeux de ceux qui utilisent les TIC de façon bien plus modérée.
http://www.internetactu.net/2012/10/08/les-smartphones-ont-ils-tue-lennui/
Les réseaux sociaux sont-ils réservés aux plus connectés ?
8/10/12
Avec son milliard d’utilisateurs récemment atteint, il est normal que le bug de Facebook qui aurait révélé des conversations privées ait secoué l’internet. Selon la firme, il n’aurait cependant jamais eu lieu, ce qui a d’ailleurs été confirmé quelques jours plus tard par la CNIL.
L’article suivant propose un point de vue intéressant sur cette actualité : pour rester au goût du jour et offrir toujours davantage de fonctionnalités tout en renforçant leurs systèmes de protection des données personnelles, les réseaux sociaux sont contraints d’évoluer rapidement… trop rapidement à vrai dire. Leurs utilisateurs ne suivraient pas nécessairement la cadence, et les modifications successives des interfaces de Facebook par exemple seraient bien trop fréquentes pour que le réseau social puisse être véritablement maîtrisé par un internaute soucieux de protéger ses informations de façon efficace. Il se peut même que ce qui est caché un jour ne le soit plus le lendemain, ce qui pose bien sûr des soucis en termes de confidentialité des données. Une fois de plus, Facebook vient nous rappeler que la technologie évolue très rapidement, à tel point que même les plus connectés ont parfois du mal à suivre le rythme. Il n’est dès lors pas étonnant que les utilisateurs moins réguliers se retrouvent plus ou moins perdus à chaque nouvelle visite de leurs réseaux sociaux favoris.
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