La déconnexion volontaire aux TIC
bruna
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Article par bruna
La simple présence d’un smartphone interfère grandement sur les conversations en face-à-face
5/10/12
Plusieurs recherches menées ces derniers mois s’accordent à montrer que le simple fait d’avoir un smartphone posé sur la table lors d’une conversation en face-à-face était en mesure d’interférer sur celle-ci. L’individu connecté se montre plus distant, moins disponible car il doit faire face à plusieurs situations en même temps, comme s’attendre à recevoir un mail ou un appel à tout moment et réagir en conséquence. Pour le chercheur Andrew Przybylski du département de psychologie de l’université d’Essex, le constat est clair : « There might be social costs to having a phone out that you don’t expect« .
L’addiction à Internet bientôt reconnue comme un trouble psychiatrique ?
4/10/12
La prochaine édition du manuel américain des diagnostiques et statistiques des troubles mentaux, reconnu comme ouvrage de référence dans le domaine de la psychiatrie, prévoit d’inclure l’addiction à internet comme un « désordre mental ». En marge de l’Internet en lui-même, la classification tiendra également compte de l’usage intensif des smartphones et tablettes tactiles, ainsi que le temps passé sur les jeux vidéos. Les psychiatres sont partis d’un constat simple sur l’addiction à ces derniers par les plus jeunes populations pour l’extrapoler aux autres tranches d’âge et surtout aux technologies voisines :
«L’Australie a été un des premiers pays à reconnaître le problème et à proposer un traitement à la population, et a créé des cliniques qui traitent l’addiction au jeu vidéo. Le fait qu’une technologie autant utilisée puisse faire du mal aux enfants a entraîné de nouvelles études sur les habitudes des adultes concernant d’autres appareils utilisés 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour la lecture, le divertissement et les interactions sociales.»
Lien de l’article : http://rt.com/news/internet-use-mental-illness-389/
L’appareil photo des smartphones est toujours un danger pour la vie privée des mobinautes
3/10/12
Tout autant que la puce GPS, l’appareil photo des smartphones est en mesure de fournir une grande quantité d’informations personnelles. Nous savions jusqu’alors que les photographies pouvaient être géolocalisées et donc contenir des coordonnées géographiques qui permettaient de retrouver facilement le lieu exact de la prise de vue :
http://www.lesnumeriques.com/vos-mobiles-fliquent-yeux-tous-n18360.html
Mais le phénomène va aujourd’hui plus loin : de nombreuses applications demandent en effet l’accès à l’application « appareil photo » du terminal mobile pour être opérationnelles. Des chercheurs américains ont ainsi mis au point un logiciel capable de reconstituer une cartographie en trois dimensions des lieux visités par le propriétaire d’un smartphone, en prenant régulièrement des photographies à son insu. Un outil qui pourrait être utilisé à des fins malveillantes, principalement par des cambrioleurs.
Les chercheurs veulent surtout souligner le fait que certaines fonctionnalités des smartphones ne sont pas suffisamment protégées, engendrant ainsi toujours plus de risques pour la vie privée de leurs utilisateurs, en particulier si ceux-ci ne savent pas comment accéder à la liste des autorisations fournies pour chaque application installée.
65% des possesseurs de smartphones en France sont connectés dans les transports publics
2/10/12
Malgré une utilisation de l’internet mobile moins développée que dans d’autres pays européens (28% des possesseurs de smartphone en France contre 46% en Suède ou encore 44% au Royaume-Uni), les mobinautes français restent néanmoins les plus connectés dans les transports publics. L’enquête d’Ericsson ConsumerLab, menée auprès de 2900 personnes interrogées en France, révèle également bien d’autres résultats consultables sur le lien suivant :
TIC et vie privée : quand le traitement des données personnelles devient un outil de compétitivité
1/10/12
Nul besoin de rappeler que la protection de la vie privée est aujourd’hui au centre de nombreux débats. Le phénomène s’est considérablement accéléré dernièrement avec, entre autres, l’essor des réseaux sociaux et des applications de géolocalisation. Pour Isabelle Falque-Pierrotin, Présidente de la CNIL, les développeurs se lancent désormais dans une véritable course à la protection des données personnelles.
Si l’individu accepte d’utiliser telle ou telle application qui requiert des données personnelles pour être opérationnelle (position géographique, accès au carnet d’adresses, etc.), il faut aussi qu’il soit rassuré, en confiance, et que les développeurs fassent preuve de transparence : « Selon une étude récente de Pew Internet (septembre 2012), plus d’un Américain sur deux a décidé de désinstaller une application sur son smartphone en apprenant que celle-ci collectait des données personnelles qu’il ne souhaitait pas partager. » A ce sujet, le système d’exploitation Androïd a pris les devants très tôt en proposant une liste exhaustive des applications installées sur un smartphone et les accès qui leur sont conférés. Apple ne propose une fonctionnalité similaire que depuis le très récent iOS6, sorti fin septembre 2012. Parallèlement, Facebook, Twitter et autres réseaux sociaux majeurs ne cessent d’améliorer leur transparence quant au traitement des données, et le font savoir ! Mme. Falque-Pierrotin ajoute ainsi que « nous sommes arrivés à un point où la protection des données personnelles, portée par la défense des libertés fondamentales de l’individu, est en train de devenir aussi un argument économique », considérant dès lors la protection des données personnelles comme « un nouvel eldorado ».
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