La déconnexion volontaire aux TIC
bruna
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Article par bruna
L’addiction au smartphone, pour un nouveau sens des priorités ?
22/10/12
Une journaliste d’un site spécialisé dans la téléphonie mobile a décidé de prendre un peu de recul sur sa fonction et a analysé son comportement quotidien avec son smartphone en poche. Anna Scantlin nous explique ainsi dans un premier temps que, pour elle, les notifications (appels, messages, mails, etc.) reçues sur son smartphone passent avant une conversation en face-à-face, elle répond ainsi à tous les appels reçus même si ceux-ci ne sont pas urgents : « un sens des priorités qui aurait été jugé incompréhensible par mes grands-parents« . Mais cela va plus loin puisqu’elle son smartphone prend également le pas sur d’autres outils du quotidien : « j’ai une montre, mais quand on me demande quelle heure il est, je sors mon smartphone. [...] Même en ayant un ordinateur en face de moi, il se peut que j’utilise mon smartphone si j’ai besoin de regarder quelque chose sur Internet. » Il n’y a qu’en voiture que la journaliste admet éteindre complètement son smartphone : une déconnexion volontaire qu’elle juge logique car elle a « besoin d’être concentrée à 100% ce qui ne serait pas possible en entendant [son] téléphone sonner régulièrement« .
Un témoignage intéressant d’autant plus que beaucoup d’individus tout aussi connectés qu’elle (voire moins) utilisent aussi leur smartphone en voiture, en bluetooth pour les plus discrets, quitte à être distraits en conduisant et/ou à être verbalisés. Pour cette raison, Anna Scantlin pense qu’elle est finalement « connectée », mais « pas tant que cela ». Cela nous amène finalement à une question très simple : le simple fait de pouvoir couper volontairement son smartphone dans certaines conditions suffit-il à se rassurer sur son addiction à celui-ci, même en l’utilisant tout le reste de la journée voire parfois de la nuit ?
http://www.phonedog.com/2012/10/19/are-we-addicted-to-our-phones/
N.B. : A la fin de l’article, des lecteurs du site livrent également leurs expériences respectives dans les commentaires.
L’addiction aux réseaux sociaux, souvent synonyme de phobie sociale ?
19/10/12
Une étude française récente montre que 4,5% des utilisateurs de réseaux sociaux en sont véritablement « accros ». Pour les qualifier de la sorte, il en ressort que ces individus se connectent « en moyenne 11 fois par jour et pendant plus de 3 heures au total (191 min) » sur Facebook, Twitter ou leurs concurrents. Parmi ceux-ci, 70% pourraient être considérés comme « phobiques sociaux » selon le Dr Couderc, psychiatre ayant travaillé sur l’enquête : « Les sujets introvertis, anxieux socialement, ayant de ce fait un faible réseau social ont tendance à vouloir utiliser Internet et ses applications socialisantes afin de compenser ce déficit. Les relations sociales par le biais de Facebook sont en effet vécues par ces sujets comme plus faciles d’accès, Internet supprimant de nombreuses raisons d’être anxieux: regard, ton de la voix… »
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/10/16/19304-plus-4-utilisateurs-sont-addicts-facebook
La géolocalisation nous fait-elle perdre toute emprise sur l’espace que nous traversons ?
18/10/12
Alors que les applications de géolocalisation se montrent de plus en plus performantes lorsqu’il s’agit de nous guider d’un point A à un point B ou encore de sélectionner le point d’intérêt idéal à proximité selon une multitude de critères, sommes-nous toujours aussi libres dans nos déplacements ? Avec le geotagging, choisissons-nous encore où nous voulons nous rendre, ou bien sommes-nous tout simplement guidés vers un point défini par le smartphone, sans pouvoir le modifier ? L’article suivant, au titre volontairement choquant, propose une petite réflexion sur ces questionnements.
http://urbantimes.co/2012/09/location-based-services-are-to-people-as-sheep-dogs-are-to-herding/
L’addiction aux téléphones portables chez les jeunes : un besoin de communiquer avant tout
15/10/12
Peu importe leur tranche d’âge : collégiens, lycéens et étudiants sont de plus en plus connectés et posséder au minimum un téléphone portable leur semble aujourd’hui indispensable, non seulement pour leur usage personnel mais également pour leur intégration sociale. Plus encore que pour « tuer l’ennui », les jeunes se servent avant tout de leur smartphone pour rester connectés aux réseaux sociaux de façon permanente, ou encore pour « garder le contact » avec leurs amis et leurs proches, à tel point que la plupart ont toutes les peines du monde à passer 24 heures sans leur terminal mobile de prédilection.
Souvenons-nous du monde avant Internet
12/10/12
Cet article relayé par Caroline Datchary dans lequel l’auteur adopte un point de vue optimiste sur l’Internet n’avait pas encore été posté ici, il présente toutefois un certain intérêt puisqu’il s’est poursuivi en échange d’idées dans les commentaires sur la thématique de la déconnexion aux TIC.
http://blogs.mediapart.fr/blog/andre-gunthert/160912/souvenons-nous-du-monde-avant-internet
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